« Vocabulite IV | Page principale | Magopinaciophiles »

20 septembre 2005

Dazai Osamu, l'air libre...

C'est ainsi, je n'avais jamais fait attention à la multiplicité de sens de l'expression... "l'air libre"... tout à l'heure, en sortant du métro, retour à l'air libre... Avais-je vraiment l'air... etc... Ou n'avais-je que ça... l'air libre... J'ai pensé un temps à la possibilité d'une chanson... découragé à l'avance... J'ai préféré prendre un café (au comptoir)... Penser que si toutes les courses du monde ne mettaient jamais aux prises que deux concurrents, le premier ne serait jamais plus qu'avant-dernier (ce qui n'est pas très glorieux) et qu'on en finirait alors avec l'esprit de compétition... Babils, babioles habituels... Mais tout commence par le langage, chez les animaux du symbole que nous sommes - et je ne comprends pas pourquoi les partis politiques un peu responsables ne mettent pas en place des cellules de réflexion sur le vocabulaire : celui, utilisé à dessein, des compétitions sportives s'adaptant aux combats politiques - Untel s'est qualifié pour le second tour, n'atteindra pas la finale etc - qui évacue les idées ; ou celui, généralisé, de certains journalistes, empruntant au marchand ou chef d'entreprise son jargon à emballer les gogos... Un catalogue des clichés débilitant la pensée... Je ne m'y lancerai pas non plus : alors quoi ? S'il faut se remettre à écrire, mettre en exergue la phrase - superbe - de Dazai Osamu dans les "Cent vues du mont Fuji" : faire le choix de la simplicité - et donc de la brieveté limpide - et retranscrire ses impressions telles qu'elles - sans trop vouloir les dire...

Posté par Fernando Soares à 10:26
Edité le: 21 septembre 2005 24:04
Catégorie: humeurs, Japon

|