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26 mai 2005
En attendant l'automne
Et les concerts de l'Homme ordinaire (tous les jeudi des mois d'octobre
et novembre 2005, au "Connétable", 55 rue des Archives, à 21h à Paris) -
une image pour rappeler ce que c'est : des chansons, Patrick Fournier
(accordéon), Alexis Drossos (saxs), François Pierron (contrebasse),
François Lozet (voix), Philippe Sirop (batterie)... The Lozt World
quoi...
(ou cette séquence-là)
Pour l'audio, suivez l'Homme
qui marche... ou abonnez vous au
podcast...
01 juin 2005
Ce que l'éternité nous retire
Le sait-on, mais ce que l'éternité nous retirera, ce sera le goût
d'attendre. Alors, pour en profiter un peu, pour patienter un brin, un
autre extrait (sans paroles, sans rien dire) de l'Homme ordinaire...
(Vous pouvez vous amuser à mixer cette séquence avec la
musique d'intro)
La version podcast,
c'est par là
30 août 2005
Le site est ouvert...
Bon, loin des fausses polémiques, le site de l'Homme ordinaire, des chansons de François Loz(e)t, ouvre aujourd'hui, disons, est opérationnel aujourd'hui. Quelques liens encore à compiler pour un faire une plateforme ouverte, et le tour sera joué. Le podblog, pour l'instant cantonné à diffuser et à publier des archives sera bientôt la plateforme de mise en oeuvre d'une fiction sonore au départ destinée à la radio. On va tout tester, postez-nous vos commentaires.Edité le: 15 septembre 2005 9:42
Catégorie: chansons (en général), cinemas, humeurs, Japon, l'Homme Ordinaire, nouvelles, Poeting
09 septembre 2005
Bientôt l'automne...
(Reprise de l'article du
26 mai dernier, pour le tenir bien au chaud dans la page)
Bientôt
les concerts de l'Homme ordinaire (tous les jeudi des mois d'octobre et
novembre 2005, au "Connétable", 55 rue des Archives, à 21h à Paris) -
alors vite une image pour rappeler ce que c'est : des chansons, Patrick
Fournier (accordéon), Alexis Drossos (saxs), François Pierron
(contrebasse), François Lozet (voix), Philippe Sirop (batterie)...
(vous pouvez mixer cette séquence avec la musique d'intro, si vous voulez)
Disons que c'est le personnel de départ - mais le jeu des disponibilités a
commencé : et il est vraisemblable que François (Pierron) se voit
remplacé sur l'ensemble des dates, que Philippe (Sirop) soit remplacé en
octobre, tandis que Patrick (Fournier) ne puisse tenir son rôle le
premier jour et deux jeudi de novembre... Finalement, de quoi faire de
nouvelles rencontres... Je vous garantis des surprises...La Lozt Team
non ?... De quoi se tenir au courant, quoi qu'il en soit...
Pour l'audio, suivez l'Homme qui marche... ou abonnez vous au podcast...
15 septembre 2005
Maison de confiance
Suite de notre campagne d'autopromotion pour le pique-nique de l'Homme Ordinaire au Connétable - avec l'illustration de base envisagée pour le mailing, illustration dont nous suivrons ici les déformations progressives jusqu'à l'apparition du mot "chanson" (et la disparition du mot "travail" ?) :
(Merci Margot !)
23 septembre 2005
Maison de confiance II
Suite des déformations de la publicité de début du siècle dernier (voir l'article du 15/09) en vu des invitations aux concerts de l'Homme Ordinaire au Connétable... Il manque
encore quelque chose...
24 septembre 2005
La création du désir
C'est une histoire de patates. Quand Parmentier revint avec ses
tubercules, pas un paysan n'en voulut. On connaît pas, méfiance. Poison
du peuple. Alors, il fit planter un champ, et il posta des gardes tout
autour. Ce que chacun ignorait, c'est que ces "gardes" avaient reçu
ordre de fermer les yeux sur les voleurs. En deux mois il exista
j'imagine un trafic de pommes de terre. Leur interdiction supposée leur
avait donné du prix - comme, dit-on, la rareté fait le prix des choses.
Sauf que je ne sais pas comment interdire les concerts de l'homme ordinaire...
(en n'en parlant plus ?)
28 septembre 2005
Maison de confiance 3
Finalement, l'idée de "
chanson-haute-couture-à-l'ancienne" destinée au mailing a été
abandonnée (aujourd'hui vec not epoc prêt-à-porter comprenez bla-bla-bla
etlrst...)... On reprend l'animation qui nous sert de refrain sur le
site... Reste à savoir si un courrier en HTML embarquera toutes les
informations, et sera lu par tout le monde... On essaie ?
03 octobre 2005
Déjà l'automne...
(Reprise de l'article du
9 septembre dernier, pour le tenir bien au chaud dans la page)
Bientôt les concerts de l'Homme ordinaire donc (tous les jeudi à 20h45,
jusqu'à fin novembre) au "Connétable" - 55 rue des Archives, Paris,
Monde : des chansons, Patrick Fournier (accordéon), Alexis Drossos
(saxs), François Pierron (contrebasse), François Lozet (voix), Philippe
Sirop (batterie)... La caravane arrive, vous l'entendez ?
(vous pouvez mixer cette séquence avec la musique d'intro, si vous voulez...)
La caravane ! C'était l'idéal non ? - la Lozt team de départ - mais le jeu des
disponibilités en a voulu autrement : et chaque soir risque d'être
différent. Aux dernières nouvelles, Patrick Fournier sera remplacé par
Alain (bulon) Buisson (Freebidou, Benabar et tutti) le 6 octobre et les
deux dernières soirées de novembre. Bulon viendra sans doute nous prêter
main-forte sur d'autres dates, puisqu'il n'y a pas de percussionniste
pour les soirées d'octobre. François (Pierron) est remplacé sur
l'ensemble des dates par Eric Recordier (Bazarnaum) - hormi le 3
novembre, où il joue les absents. Philippe (Sirop), à la batterie, nous
rejoindra peut-être en novembre. Ainsi qu'une accordéoniste japonaise
Hiroko Ito, s'il y a le temps... Des invités sans doute. Mais je vous
conseille de revenir sur le blog la veille de la date que vous avez
choisie - vous saurez ainsi à quelle sauce sonore l'homme ordinaire vous
sera servi... Autre modification : le dernier jeudi de la série (le
24/11) est finalement un samedi (26/11) ... pour tarder plus tard dans
la nuit...
Pour d'autres extraits audio, suivez l'Homme qui marche...
07 octobre 2005
12 octobre 2005
L'homme ordinaire, ça n'existe pas...
Je vais vous faire une confidence : l'homme ordinaire, ça n'existe pas.
C'était même une des sources du projet que de faire sentir cette
inexistence - en creux : une sorte de démonstration par l'absurde en
quelque sorte. L'homme ordinaire, ce n'est pas celui qui marche dans la
foule comme une goutte d'eau dans de l'eau (à l'instar de cette
métaphore qui parle de l'animal dans la nature). Ce serait plutôt cette
goutte d'eau trouble, ce trouble particulier, si particulier, qu'il
s'agissait de chanter à partir de sensations communes : petits riens qui
consolent, traumas du temps qui passe, d'amours qui ont duré, ou qui
auraient bien voulu, durer, marionnettes agitées par tous ces manèges et
lanternes chinoises dont on croit si souvent voir le passage dans le
regard de ceux à qui l'on parle vraiment : illusions déçues qui ont pris
l'air de réalité... Mais j'en reparlerai au moment de la fin, probable
maintenant, de l'Homme Ordinaire. En attendant, des nouvelles du
spectacle, comme prévu chaque veille de passage : nous ne serons que
deux, demain. Musique lyophilisée sur ordinateur, plus saxophones. Le
monde contemporain, quoi. Les prochains jeudi seront musicalement plus
fournis. Mais venez ! Une chanson, après tout, c'est un texte, un
rythme, une mélodie. Ce ne sera jamais plus compliqué que ça.
Post-note : entendu ce matin, cette citation de la photographe Diane Arbus : "
Je vois le divin dans les choses ordinaires "... Même athée, même mystique
- dans ces chansons-là. Il y a une
expo à Londres ces temps-ci...
19 octobre 2005
H.O sur la route de novembre...
L'homme ordinaire (H.O) - a chaud sur la route de novembre. Comme promis
chaque veille de passage, des précisions : en duo demain (François Lozet
à la voix et aux machines, Alexis Drossos aux saxs et becophone); avec
un invité jeudi prochain - en formule complète (?) courant novembre...
20 octobre 2005
Le ciel, à travers une vitre cassée
De nouveau, sur la mélancolie... Est-ce quand on commence à appliquer à soi-même ce qu'on reprochait autrefois aux politiques : " N'ayant pu ce qu'ils voulaient, ils ont fait semblant de vouloir ce qu'ils pouvaient"... Et pourtant, le duo qui se dessine pour le mois d'octobre finit par être joyeusement voulu : ça va plus vite, ça parle plus, bien obligé, ça expérimente, plus léger à monter les titres... Alors bien sûr, la machine, l'ordinateur boîte à musique... Ça ne remplace pas les musiciens absents... Mais là encore, se souvenir d'Apollinaire... "Quand l'homme voulut imiter la marche, il inventa la roue qui ne ressemble pas à une jambe... " Naïveté des collages de la musique électronique... Cette sensation d'évidence qu'ont les dessins d'enfant...
26 octobre 2005
Deux et demi...
Ce n'est pas le titre d'un film mais le chiffre de la soirée Homme
Ordinaire de demain : au duo habituel des soirées d'octobre s'adjoindra
(peut-être), à l'improvisade, un percussionniste. Avis donc à ceux qui
s'apprêtaient à nous rejoindre... (Bonus pour ceux d'ici : le dessin de
Giacometti qui m'a servi de modèle pour la création du logo H.O, et
qu'on retrouve marchant un peu partout sur le site...)
02 novembre 2005
Re-deux, heureux ?
Comme chaque semaine maintenant, des nouvelles du spectacle de demain : contrairement aux prévisions les plus optimistes, qui commençaient à nous voir repeupler notre univers musical avec des musiciens dès le début de ce mois, nous ne serons à nouveau que deux - à 20h45, le trois novembre. Pour me faire pardonner ce contre-temps, je travaille pour vous fournir demain au moins une chanson inédite... Histoire d'enrichir l'expérience... Pour le reste, je vous assure une formule complète à la fin du mois, au Connétable...03 novembre 2005
Le gant de Möbius
Vous avez remarqué ? Les liens logiques qui existent entre "ordinaire"
et "extraordinaire" ne sont pas ceux d'une simple opposition, comme ceux
existant entre "ombre" et "lumière", ou "oui" et "non". Ils se
rapprocheraient certes de l'inversion, en logique, si l'on n'était pas
en droit de dire que l'ordinaire est inclus dans l'extraordinaire (et
pas uniquement dans la formation du mot), et l'extraordinaire dans
l'ordinaire, très couramment (Ah ! ce miracle courant de l'existence,
cette beauté des choses...) : peut-être alors sont-ce les deux faces
d'un même objet, comme l'intérieur et l'extérieur d'un gant. Et encore :
si et seulement si ce gant dispose des mêmes propriétés topologiques que
le fameux
ruban de Möbius, n'ayant ni dehors ni dedans. Ce serait donc ces
liens géométriques qu'il faudrait décrire, pour comprendre ceux
existants entre "ordinaire" et "extraordinaire". Ou réussir à peindre, à
la Eischer, le "Gant de Möbius" adéquat...
Edité le: 04 novembre 2005 23:24
Catégorie: humeurs, l'Homme Ordinaire, Poeting
24 novembre 2005
Dominique, malgré tout
Je n'ai jamais été "The show must go on", cette
resucée de "la vie continue" et autres clichés du
genre. (Jamais été vraiment petit soldat du spectacle. Occasion de
rencontres, autour de textes, autour de verres, point c'est tout... Si
j'ai tenu à faire les spectacles d'octobre et novembre, même à deux,
lorsque nous nous pensions cinq, avec la prise de risques du son
maigrelet et de la musique lyophilisée d'un ordinateur asthmatique,
c'était bien pour ça...) Mais "The show must go on
"... Cliché d'autant plus cliché que c'est une des premières choses
qu'on apprend, au premier deuil. Bien sûr, pour moi comme pour beaucoup,
le spectacle s'apparente, malgré tout, à une fête, même
mélancolique, et il me faut l'esprit de fête pour oser monter sur scène.
Je voulais qu'à la dernière de l'Homme ordinaire se rassemblent les
musiciens qui ont gravité autour de ce spectacle. Je n'ai pas eu le
temps de les rassembler cette semaine, frappé par la disparition de
Dominique. Et je n'aurais certainement pas eu l'esprit de fête samedi.
Venir faire le beau, c'est déjà suffisamment difficile comme ça - certes
tout dépend du point de départ - et je me contenterai alors du silence
et du spectacle imaginé par les spectateurs qui m'avaient dit vouloir
venir : il sera sans doute meilleur que celui que j'aurais été capable
de donner. Bref : permettez que le "Malgré tout" auquel
j'ai longtemps tenu comme une des seules possibilités théoriques de
faire (et de combattre la catastrophe ambiante) s'efface un instant.
Dominique avait 46 ans. Il est parti dans la fumée de ses clopes et son
travail d'ouvrier à air libre.
02 décembre 2005
L'homme ordinaire... Rideau...
Et voilà : je mets un terme (pour un temps ? Définitivement ?) au spectacle de L'Homme Ordinaire. Le temps de réécrire des chansons, si, si, et si... Le temps de revouloir. En attendant, aider ce qui peut être entendu. D'abord Wasa. Son disque. Ensuite, quelques autres, que j'aime bien. Nous reviendrons à soi plus tard...
22 décembre 2005
Du plagiat par anticipation...
Les surréalistes, qui ont inventé beaucoup de choses, avaient également,
dans leur recherche de filiation (on se cherche toujours des pères, ne
serait-ce que pour les tuer disaient-ils) avaient également donc, mis au
point un concept que le législateur (qui se penche paraît-il aujourd'hui
sur le droit d'auteur) devrait absolument prendre en compte : celui du
plagiat par anticipation. Ce cas serait avéré par exemple, lorsqu'une
chose pensée, écrite ou dite, se révèle avoir été pensée, écrite ou
dite, avant vous, sans que vous en ayez la moindre possibilité de
connaissance. Serait-ce ce qui m'arrive ? A flâner au hasard des
vitrines du web, je suis tombé sur quelques vers de quelqu'un qui
m'était absolument inconnu,
Georges Perros :
"De vivre rien ne nous console
Mais mourir
nous fait de l'effet
pour un bout de temps je pense"
Ce
qui était déjà suffisamment joli pour s'arrêter... A lire la bio, on le
découvre acteur de la Comédie Française, auteur de chez Gallimard,
breton bref, ce qui n'est déjà pas rien... Et puis, l'oeil est attiré
par le titre d'un recueil de poèmes... "La vie ordinaire
"... d'où sont tirés les vers ci-dessus... Même projet, plus d'un quart
de siècle plus tôt... Non pas "d'héroïser" l'ordinaire, mais de le
rendre à son petit miracle... exister...
04 janvier 2006
De la résistance esthétique...
Ce n'est pas la mise en parenthèse (voir ici) de l'Homme Ordinaire qui arrêtera l'activité du site... Il y a quelque chose de militant dans ces activités-là... Une résistance esthétique, une bravade de dessous le manteau en quelque sorte... Je vais donc me mettre au service de personnes dont j'aime le travail... Vous tenir informés des actualités de Lala, de la production du disque de William Lecomte (un super pianiste dont nous aurons l'occasion de jaser), production dans laquelle nous nous lançons ce mois-çi, et bien sûr, bien sûr de la sortie du CD de Wasa au Japon le printemps prochain... Le tout entrecoupé d'humeurs, d'animots, de découvertes musicales, d'echos divers et de revues de presse électronique... Et voilà : le premier Lozt Blog is lost, vive le T.L.B...