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25 mai 2005

Vocabulite I

J'aime écrire : plutôt que plume : pelume.
Plutôt que parvenu : pas revenu.
Plutôt que parmi : pas remis.
Parêtre (ou pare-être, selon le contexte) plutôt que paraître.
Plûtot que sens, scens. (Une scénographie comme une autre.)
Et aussi :
Participier.
Ajaouter.
L’estoire, pour l’histoire, comme pour dire quel genre d’estuaire on est.
S’ingénuer : sans commentaires.
Dédormir : pour passer de l’illusion du rêve à l’illusion du réveil.

J'aime écrire Italie au pluriel : Italies.
Plutôt qu’aveugler : éveugler. (Pour beugler, et parce que le “a” privatif semble décrire un résultat plutôt qu’une action. Exemple : le soleil m’éveugle, comme l'amour ou le lieu commun.)
Le ragard, pour le regard hagard.
Ecrire habime, pour l'abîme comme un habit.
Revenir à la paressité, pour entendre sa nécessité. A la seulitude, pour évacuer la première syllabe du soleil, à la sageté pour une sagesse bien balancée.
De la même façon, l'isolation pour isolement (pour insolation et insulation)
Opératueur indique l'execution du fait.
Ratiocinérateur : on a toujours besoin de plus petit ratiocineur que soi.
Futeur, pour fauteur de futur.
C'est textra. Un illétéré. Imprimanté plutôt qu'imprimer.
S'artistiquer.
Passer à l'internel, plutôt qu'à l'éternel.
Trérible, pour terrible, troujours très quelque chose.
Pour ma part je suis entré en désistance.
Tragitionnel, pour la part maudite des traditions.
Flanade (plutôt que flanage) pour flanerie et balade.
Le nonde, pour ceux qui refusent le monde (pas à conseiller, même s'il arrive que le monde soye pas beau).
Revenir à l'aimance plutôt qu'à l'amour. L'aimance enfantine. Immense.
Plutôt qu'aimer : haimer. Comme haïr.
Le Rêvoir (entre dortoir et revoir, mais aussi réservoir) mais également Rêvance (entre pitance et errance)
Pour ces amitiés qui vieillissent : la potrie. Vieux pot, patrie du pote.
Sociel et non social : le moine fait sans le sociel.
Si se marier a du sens alors divorcer en a un. D'ailleurs on devrait dire “se divorcer” comme on dit “se marier”.
Je pensasse : comme on dit je rêvasse.
Le souveneur (comme souteneur). Le souvenant (comme tout venant). Revenir à “l'avenin” pour l'avenir. Retrouver “contumielleuse”, “empouponner”, “ennuager”... tout comme “les mélanges sentimentaires” (du Prince de Lignes)” : sentimentaire comme bestiaire, et après tout les grandes douleurs sont mouettes.
Pour les préfixes servant aux hapax de la Divine comédie : les verbes s'encieller, s'emparadiser, s'enmoyer (tu t'enmoies, c.a.d tu viens en moi), s'entoyer (et toutes les formes conjuguées : il s'enmoie, nous nous envouions, je m'entoie etc); et encore : s'enfuturer, ou s'afuturer (pour aventurer, voir avanturer); s'enventrer, s'ennuder (pour quelques descriptions érotiques).
La matyère. Tout comme Ymaginaire. Le Y imaginaire - sa double nature.

La suite ? Postillée dans le forum...
Posté par Musil à 15:04
Catégorie: les Animots

02 septembre 2005

Vocabulite II

Suite de notre postille de juin.
J’aime écrire “&couter”.
J'aime écrire “péripathétique” et "sentimentalisateur".
Faire un verbe du mot “ange”. Exemple : “nous angions”, à la première personne du pluriel de l’imparfait. (Dans tous les cas, les rapprocher de l'angine. Ce qui justifierait leur silence.)
Quelques exemples d'avalement aussi : pouvrir - pour “pour ouvrir”.
Plutôt que fourmillante : fourmiliante.
Persécussions : pour le coté percussif, et donc, plus loin, percécussions (entre perceur et percussif)
Le mortimiste (cf Calaferte) : le plus réaliste des pessimistes ?
Un serpenteur : conducteur sur une route qui serpente. Arpenteur du destin.
La putanerie (comme "courtisanerie", tellement caractéristique de la société française - occupation élevée au rang d’art).
Le conservateurisme (plutôt que "conservatisme", sur le modèle d'amateur/amateurisme - et à justifier de mauvaise foi en disant "sinon, pourquoi pas amatisme ?") pour en faire ressortir les agents. Ou à la rigueur le concert-va-t-isme (certes plus compliqué) pour faire entendre les grandes orgues auxquelles nous sommes soumis depuis 20 ans.
Entre subir et soumettre : soumissant - soumir - subêtre
Plutôt que ennuité : ennuissé.
Différentes formes de liaison encore : les volets grantouverts, la porte grandouverte.
Et pour les enfants : l’ourse oursonne - la jument pouline - la chatte chatonne - la poule poussine - et toute la lexicogénèse naïve des pervers polymorphes.
Ronifler (entre renifler et ronfler).
Le Tacalogue (faire bien sonner le "tas").
L'étonnance.
Il serait plus simple d'écrire "Moua" en parlant de soua (Ah ! cet accent d'importance dans la dernière lettre !). Les psychologues pourraient alors parler des "mouages", c'est à dire des rouages du Moua.
Je suis presque sûr que remplacer "employabilité" par "Employure" (comme pliure) serait faire oeuvre politique salutaire.
Parler des oblications (se pencher sur le coup des obligations).
Retour au "douloir" (couloir, douleur et file d'attente)...

Et dans tous les cas, éjecter du dictionnaire le langage des faux spécialistes - souvent anglicisme de classe dominante : dangerosité, sucrosité... etc. En tenir un index interactif pour mieux se marrer.

(A suivre...)

Posté par Musil à 15:06
Catégorie: les Animots

12 septembre 2005

Vocabulite III

Et retrouvons nos expérimentations orthographiques.
Nos animots donc.
Les bavaricieux : sur le modèle "avare/avaricieux" - ex : "je hais les bavards et les bavaricieux".
Ré-espirer - ou tout autre concaténation entre espérer et respirer. La respirance (respirer d'espérance, par exemple).
S'issuer - pour s'en sortir.
Sur le modèle, toute formation possible de verbes pronominaux auquel adjoindre un C.O.D : se vérifier la tendresse, s'examiner le souvenir etc...
Auberge de Genesse - ou jeunèse, plus simplement.
Les rend-coeurs, ou ranceurs même - pour rancoeurs un peu rances.
A-qui-va-l'amant : equivalemment, c'est-à-dire, on s'en fout.
Le moutonnièrisme, les moutonniéristes (que l'on appliquera indifféremment dans les domaines esthétiques et politiques).
Ai-je déjà dit : éthiquablement (entre Ethique et étiquette ?)
Quelques protraits - pour portraits (mais pour certains, seulement, vraiment, pas toujours : différen-scier !)
Plus tars : sans aucune justification.
Et puis, d'après la Petite cosmogonie portative de Queneau, retenir : eggsistence (pour la vie en coquille), ou aiguesistence (pour la vie dans l'eau) : e.g sistance, c'est exactement ça. De révérences en références, ou déférences. Les dévérences, donc.

(A suivre...)

Posté par Musil à 15:11
Catégorie: les Animots

19 septembre 2005

Vocabulite IV

(Nota : ces articles seraient plutôt à lire dans leur chronologie - en cliquant ici, ou dans "à retenir", ou dans leur rubrique de catégorie...)

Jusqu'à épousement des stocks.
Les fragmants - pour ce qu'il reste des histoires d'amours.
Un mouche-tique - sans commentaires.
Le drenier étage - même quand il ne s'agit pas d'un grenier.
Etlrst - c.a.d "et le reste", pour emplacer "etcaetera " devenu inutile depuis que les messes ne sont plus en latin (tiré de Rétif de la Bretonne, qui l'utilise abondamment).
La modernification - juste pour rire, certains étant capables de l'utiliser.
Rapidment. Lenteument.
Retrouver l'avenir dans l'avenue : avenur ?
Retirer le chemin de la cheminée : chminée ?

chemine
(Assuivre, donc...)

Posté par Musil à 15:22
Catégorie: les Animots

24 septembre 2005

Vocabulite V

(Nota : ces articles seraient plutôt à lire dans leur chronologie - en cliquant ici, ou dans "à retenir", ou dans leur rubrique de catégorie...)

Toujours cette articulation du sens au son.
Notre langue de volière.
C'est vraiment curilleux.
Continuons.
La compététévité (remplaçant compétitivité, la compet est évitée).
Le ravenir - pour formuler en un seul mot l'éternel retour.
Operera - pour opéra, pour faire sonner oeuvre, opus, opération, mais surtout l'interprétation qui de chaque oeuvre musicale reste toujours nécessaire, reste toujours un devenir. Ex : hier soir, je suis allé à l'operera.
Vobra - pour bravo, en verlan, vos bras donc.
Solisitude (entre solitude et sollicitude, il n'y a qu'un si...)
Les marcoeurs de gène éthique : type de transformation à éviter. Les animots ne sont pas uniquement des jeux de mots.


(Assuivre toujours...)

Posté par Musil à 19:14
Catégorie: chez Camille, les Animots

02 octobre 2005

Le calamar, les profondeurs...

 
C'est un calamar géant de 15 mètres de long, photographié récemment par des scientifiques japonais. Un de ces bestiaux dont on parlait dans les contes sans en avoir jamais vu. Nemo à son poste de combat... La réalité, plus belle que la fiction... Comment appellerait-on ce genre de dépassement-là dans nos vocabulites ? Le "rel", en une seule syllabe, comme on dit le "rêve" - et parce que "un spécialiste du rel", ou "le sens de la rélité" est plus drôle à dire que "spécialiste du réel" et "sens de la réalité" ? (posté en echo à l'interrogation de l' article précédent, François...)

Posté par Musil à 15:26
Catégorie: humeurs, les Animots

15 octobre 2005

Vocabulite VI

(Nota : ces articles seraient plutôt à lire dans leur chronologie - en cliquant ici, ou dans "à retenir", ou dans leur rubrique de catégorie...)
Je reviendrai bientôt sur ce qui mot-y-va "théroriquement" cette rubrique... (Pas exactement un hommage à Jean-Pierre Brisset, quoique sa "thérorie" de l'origine du langage (dans le chant des grenouilles ! Coa ! Coa ! induisant le Quoi ? des premiers hommes) et son traité de "La natation ou l’art de nager appris seul en moins d’une heure" m'aient toujours séduit, son mysticisme m'en éloigne.)
Reprenons le jeu aujourd'hui avec les participations d'Antoine, qui m'a soumis un très beau "diplotamiser", d'excellentes "enviolées célestes", un "Titientinabuler" très coloré; ou celle de Bevinda qui suggera "Si dur d'être d'où"...
Renregistrer a plus de sens qu'enregistrer (prévoyant la ré-écoute)- comme deffacer (plus qu'effacer) reprend la logique de "défaire".
Une vie couante sonne mieux qu'une vie courante (couante, comme secouante)
Berf (mieux que bref) : peu inspiré aujourd'hui - pinspiré peut-être...

(Assuivre, toujours)

Posté par Musil à 15:29
Catégorie: les Animots

18 octobre 2005

La Narration de la perspective absente

La narration de la perspective absente, c'est un peu mon truc théorique d'écriture en ce moment : ne donner que des détails, des sensations, des impressions - sans rien dire de leur "superstructure" narrative (ce qui n'empêche pas qu'elle soit précisément écrite, mais ôtée au regard du lecteur, apparaissant en creux) cela permet de croquer quelques instants, de mêler les formes, proses, aphorismes, phrases échappées à l'échaffaudage de causes et de conséquences de l'histoire racontée (car il s'agit quand même de cela, raconter). Dans cet ancien recueil dont j'ai déjà parlé ici et , c'étaient de courtes pages qui venaient s'intercaler entre les histoires, et que j'appelais "fragments du temps", "portraits d'instants", ou "rhapsodies"... Dans le travail actuel, ce sont ces interstices qui donnent leur corps au texte, leur montage (apparitions, disparitions, rythme, contraste, fondus-enchaînés etlrst) étant quant à lui chargé de donner l'histoire qui progressivement se devine : vers où ça va, n'est-ce pas, toujours la même question. La perspective absente, notre temps...
En attendant, je mettrai bientôt en ligne le début de la plus volumineuse des nouvelles déjà écrite : "La Croisade des Dupes" ça s'appelait - exercice de style genre historique, sur la croisade de 1204, rêveries et méditations... Rêveritations...

Posté par Michel de M. à 10:45
Catégorie: les Animots, nouvelles

29 octobre 2005

Vocabulite VII

(Nota : ces articles seraient plutôt à lire dans leur chronologie - en cliquant ici, ou dans "à retenir", ou dans leur rubrique de catégorie...)
Reprenons : je vous ai parlé (par ) d'un de ces merveilleux fous littéraires obnubilés par les mots : nous reprendrons aujourd'hui avec certains de ses cousins, façon de dire... avec la "resurrectine" de Raymond Roussel et les "gantlemens" - porteurs de gant - du dictionnaire surréaliste d'Eluard et Breton ; avec les "littéromanes" et "voyeurées" et autres multiples de Ferré...
Parlant famille et dictionnaire, j'aimerais vous renvoyer (pour un temps seulement) sur quelques sites cousins de notre tentative : celui du Dico des mots imaginaires (auquel je m'affilierai peut-être, quoiqu'inégal à mon sens) ; celui du Dicomoche (qui nous apprend à parler moche) plutôt amusant ; dans le même esprit, quoiqu'un peu plus sérieux, allez faire un tour sur le site Langue française, catégorie rubricabrac, les zorreurs ; mais n'oubliez pas surtout celui de l' Ougrapo (ouvroir de grammaire potentielle) qui, placée sous le signe du merveilleux " surjonctif" de Queneau, me semble être le plus proche de ma lubie. Pour en finir avec ces "ref-errances", finissez en épluchant Fatrazie, (même si je préfère pour ma part l'orthographe "fatrasie" des médiévistes)...

Posté par Fernando Soares à 10:47
Edité le: 11 mars 2006 13:00
Catégorie: les Animots

03 novembre 2005

Le gant de Möbius

Vous avez remarqué ? Les liens logiques qui existent entre "ordinaire" et "extraordinaire" ne sont pas ceux d'une simple opposition, comme ceux existant entre "ombre" et "lumière", ou "oui" et "non". Ils se rapprocheraient certes de l'inversion, en logique, si l'on n'était pas en droit de dire que l'ordinaire est inclus dans l'extraordinaire (et pas uniquement dans la formation du mot), et l'extraordinaire dans l'ordinaire, très couramment (Ah ! ce miracle courant de l'existence, cette beauté des choses...) : peut-être alors sont-ce les deux faces d'un même objet, comme l'intérieur et l'extérieur d'un gant. Et encore : si et seulement si ce gant dispose des mêmes propriétés topologiques que le fameux ruban de Möbius, n'ayant ni dehors ni dedans. Ce serait donc ces liens géométriques qu'il faudrait décrire, pour comprendre ceux existants entre "ordinaire" et "extraordinaire". Ou réussir à peindre, à la Eischer, le "Gant de Möbius" adéquat...

17 décembre 2005

Vocabulite VIII

(Nota : ces articles seraient plutôt à lire dans leur chronologie - en cliquant ici, ou dans "à retenir", ou dans leur rubrique de catégorie...)
Où en étions-nous ? Vraisemblablement nous avions dépassé les interdiquations (soit les indications d'interdiction, ou les problèmes, les équations qu'une interdiction pose toujours).
Le silance, avec le a de l'absence - ou de l'ab-sens aussi.
Et pareillement, l'expériance (pour les expériences heureuses).
Parfois, on se roparle : après une colère, une rupture, on se roparle, on se renvoie des paroles. Se roparler donc.
Les décruteurs existent, par les temps qui courrent, ils doivent exister.
Les surscrutateurs aussi : scrutateurs de superstructures "théroriques" ou "sauciologiques"... (A répéter très vite, le plus longtemps possible : surscrutateurs, surscrutateurs etc...)
Startégiques : c'était le cas de la guerre des étoiles, dans les années quatre-vingt. Le concept reviendra. Gardons-le au chaud.
Intercessant : quand il est intéressant de cesser, c'est très intercessant.
Plutôt que le souci : la grignotte. (Comme ça. Pour le plaisir du mot, et pour lui enlever sa connotation florale).
La phlème (pour rajouter une langueur un peu médicale à la flème).
Pour musarder : avec le z de l'itinéraire en zigzag qui caractérise souvent cette action, muzardons donc.

la vache !

(Assuivre, toujours...)

Posté par Musil à 14:58
Edité le: 11 mars 2006 13:01
Catégorie: chez Camille, les Animots

27 février 2006

Vocabulite IX

(Nota : ces articles seraient plutôt à lire dans leur chronologie - en cliquant ici, ou dans "à retenir", ou dans leur rubrique de catégorie...)
Je disais donc : quelques corressions, pour corrections sans rigueur, sans rugueur, des corrections avec caresses.
Rugueurs donc.
Firmodables : pour formidables, parlant d'entreprises ou de publicités.
D'ailleurs : publicié pour publicité.
Formation de quelques adjectifs en -ique (qui vaut bien la formation hideuse de substantifs chez les journalistes, qui utilisent plus souvent dangerosité que risque, employabilité, sucrosité et tutti...) comme : pamphlétique, grippe aviatique, podcastique - et même masticatique (pour chewing-gum)...
L'informaion, pour l'information (et l'informe haillon servi).

(Assuivre...)

Posté par Musil à 12:33
Catégorie: les Animots

11 mars 2006

Les excentriques

Avec mes animots, j'ai souvent fait référence à quelques fous littéraires (voir cet article-, ou celui- ci surtout) dont les obsessions et tourments de langage étaient à découvrir - ne serait-ce que pour réinsuffler un peu d'inventivité dans la chanson... Dans ce contexte, felanerie (ou flanade) électronique le long du web, ce site est à découvrir absolument (si absolu veut dire quelque part quelque chose...)... J'en tiens d'autres sous le coude...Des absolus...
Posté par Estenon à 13:47
Edité le: 11 mars 2006 13:48
Catégorie: humeurs, les Animots

17 mai 2006

La reprise :

Le carnet de notes a été un peu délaissé ces deux derniers mois. Absence de temps, courses de fond quotidiennes, sprint des débuts et fins de journée - le sport méconnu de vivre, les suffocations ordinaires de la réflexion... J'ai tout juste eu l'occasion d'emmagasiner quelques dizaines d'animots supplémentaires, au hasard d'une pensée ou d'un trajet de metro, et je vous en ferai bientôt part. Mais j'ai surtout repris le travail d'écriture et de composition d'un nouveau répertoire - pour moi nouveau : et ce n'est plus de la chanson, archaique et par trop indépassable, c'est de la "kaleidophonie". Vous aurez donc l'echo de ces kaleidophones au fur et à mesure des brouillons sonores dans la section podcast de ce blog, et vous hériterez ici de leur évocation et justification théorique, ainsi que de leur partition "texte"... Vers libres, poesies du babil enfoui de la conscience, la répétition et ses variations libérant du système fermé des couplets-refrains... Pour vous donner des indices... Très poeting isn't it ? Comme cette fameuse image d'Escher, n'est-il pas ?

Posté par François à 12:27
Edité le: 24 octobre 2006 19:19
Catégorie: chansons (en général), humeurs, les Animots, poeting

07 juin 2006

Vocabulite X

(Nota : ces articles seraient plutôt à lire dans leur chronologie - en cliquant ici, ou dans "à retenir", ou dans leur rubrique de catégorie...)
Dans le même esprit que "muzarder", "Muzée" plutôt que "musée" trop anodin, trop amusant.
Dans le même ordre que "trérrible", déjà cité, la "trégédie" - la tragédie est toujours très quelque chose (et surtout, en tant que genre "dramatyque" toujours très dite).
Dramatyque, je disais : pour éviter les tics et les tiques.
A l'heure électronique, j'ai pris l'habitude de signer certains mails "@mitiés" - pour le côté plastique de "l'arrowbase".
Le "menoncement" : quand on menace de renoncer.
Le procastinacteur bien sûr.
Celui qui passe "d'éttape" en "éttape" : le redoublement du "t" n'étant une étape.
Celui qui "nonacte" ou qui "nonagit" ses pensées.
Plutôt que la malédiction, la maldiction - faire comme si tout le malheur du monde provenait de sa maldiction, de la maldiction de tant de pensées "nonactées" dans tant de têtes.
Plutôt qu'avenir, et avant le ravenir déjà dit, revenir à l'à-venir (en tant que mot invariable, on écrira ainsi des à-venir, jamais de pluriel à l'à-venir quand on y pense, c'est toute la responsabilité du présent).
Plutôt que massacre, essayer bassacre, bassacrer.
Nurrir plutôt que que nourrir (trop proche de mourrir, pourrir etc)
Ivré plutôt que ivre : ivré à soi-même.
Le travil, le travail tel qu'on le considère. Le salaireux, comme on dit le taiseux.
Oxydent, plutôt qu'occident, à certains moments historiques.
Faire de "souffrir" un verbe du deuxième groupe (pour "Souffrissons", nous souffrissons, vous souffrissez etc) pour rendre sa part de frissons.
Et revenir à la vieille orthographe du pluriel de fou : foux (comme poux, hiboux, cailloux...)
Pareillement AmitiéX, pour le pluriel de certaines amitiés...

(Assuivre...)

Posté par Musil à 18:09
Edité le: 21 juin 2006 12:44
Catégorie: chez Camille, les Animots

21 juin 2006

Mise à jour des widgets T.L.B

Pour les abonnés aux flux RSS : suivant l'évolution du site, les widgets TLB ont été mis à jour : vous les trouverez ici, l'actualité du site et ses kaleïdophones se poursuivant...

03 août 2006

Un canteur, qu'est-ce que c'est ?

Depuis que je me suis lancé dans l'élaboration de kaleïdophones (course coupée par le disque de William Lecomte, puis par un déménagement) je me demande comment nommer celui qui les chante - car s'il est entendu qu'un chanteur chante des chansons, comment appeler celui qui chante des kaleïdophones ? "Kaleïdophoneur" ou "kaleïdophoniste" ont rapidement été abandonnés... Trop longs. J'ai bien pensé à "kaleîdofauteur", pour la faute, ou pour auteur, mais il tombait sous le coup de la même complication. Par digressions successives je me suis mis à rêver à une catégorie "Cacophoniques", avec des cacophones qui seraient en quelque sorte des kaleïdophones ratés mais dont l'intérêt pourrait être suffisant pour être transformés en ordinaires chansons - des recyclables si l'on veut, comme la plupart des sentiments en ce moment explorés par cette dernière. Puis, l'idée est venue : celui qui porte les kaleïdophones... c'est un canteur, bien entendu... entre conteur et candeur... et revenant à l'étymologie du chant (pardon du cant...) Un canteur est donc un chanteur de canson (pardon... de kaleïdophones, évidemment)...

18 septembre 2006

Mataphysique, pataphysique, rataphysique et ratatouille...

Parfois je rêve de pouvoir affilier mes travaux (poeting, mais surtout animots et kaleïdophones) au Collège de Pataphysique. Pour mémoire, on se rappelle que "la pataphysique est à la métaphysique, ce que la métaphysique est à la physique"... Je vise la "sous-commission de l'Ordinaire et du Petit Extraordinaire", bien evidemment... Pour le reste, je jeterai bientôt sur le papier les statuts d'un Syndicat des Oppressés de la Métaphysique (le S.O.M, ou la S.O.M, le genre est encore indéfini, quoique "un" petit S.O.M me tente bien). Puisque son objet est de ne servir à rien, on aura l'occasion d'en reparler plus tard. Ou pas...

 
(Illustration tiré des Bibelots du Collège...)

Posté par François à 11:48
Edité le: 29 septembre 2006 15:40
Catégorie: Kaleïdophonies, les Animots, poeting

25 novembre 2006

Vocabulite XI

(Nota : ces articles seraient plutôt à lire dans leur chronologie - en cliquant ici).
Avant la publication d'une série de brouillons sonores kaleidophoniques, section podcast, une petite reprise d'orthographe pour le plaisir d'écrire que le chantier n'est pas laissé à l'abandon - mais surtout pour signaler la sortie d'un "Précis de conjugaisons ordinaires" (Florence Inoué, David Poulard et Guillaume Bannou, aux Ed. Xavier Barral - La Ferme du Buisson) - vous vous doutez bien qu'avec un titre pareil je ne pouvais laisser passer...

C'est un précis grammatical dont je regrette ne pas avoir eu l'idée comme je me félicite que d'autres l'aient eue. Vous pourrez ainsi conjuguer "rouler ma poule", "si n'être soi, être donc son frère", "aller sans dire", "aller savoir", "fauter de quoi", "miner de rien" à toutes les personnes et à tous les temps... Nous minons de rien, pas mal non ? Que nous miniassions de rien ! Bien sûr, c'est de la conjugaison, et nous nous étions contentés bien souvent de recherches lexicales (quelques contractions néanmoins "pouvrir" pour pour ouvrir, notre verbe "assuivre" habituel etc... vous vous en souvenez vous, vous ?)
Peu de choses à rajouter aujourd'hui : l'anuit (pour nuit blanche), l'appuy (pour retrouver ce qui manque), l'interdiction d'employer "Fête" au pluriel avec un déterminé ou un partitif (des fêtes), la recommandation du même principe pour "espoir" (des espoirs) ou "astre"... Mais arrêtons-nous de faire autruche, n'autruchons...



(Assuivre...)

Posté par Musil à 14:32
Edité le: 10 décembre 2006 20:22
Catégorie: chez Camille, les Animots

19 décembre 2006

1337 ? la belle parlure !

(Nota : ces articles seraient plutôt à lire dans leur chronologie - en cliquant ici).
Alors bien sûr il y a nos animots, et ces recherches auxquelles je trouve presque chaque jour des prédecesseurs et des cousins. Il faudrait que je me lance à en faire un dictionnaire, à l'instar d'Alain Créhange qui a sorti un deuxième tome de mots-valises (aux editions 1001 nuits) le printemps dernier : "L'anarchiviste et le Biblioteckel"... Vous y trouverez "Farçonner" (fabriquer un objet en vue d'une plaisanterie), ou "Radioter" (répéter les mêmes bêtises devant un micro) et pleins d'autres - comme sur son site - que je vous conseille. Mais un dictionnaire de notre parlure... je flemme d'avance. Je réserve ça pour de trop grands dimanches.

En revanche, là je sèche. Je ne connaissais pas : l'elite speak (1337 5p34k) est un code en vogue depuis les années 1980. Il consiste à remplacer les lettres par des caractères ou des groupes de caractères qui leur ressemblent visuellement. Par exemple, S peut être remplacé par 5. V par \/. T par + ou 7 ou même -|-... etc. Comme de plus, l'orthographe est souvent simplifiée, voire phonétique, dans un esprit voisin des "textos" d'aujourd'hui, on arrive à différents niveaux de codage plus ou moins difficiles à décrypter pour le non initié - ce qui est le but recherché. Au résultat, on peut trouver ce fameux poème de Nerval ainsi graphillé :

31 |)35o|!c|-|4o|0


_|3 5u! |_3 73|\|3bR&(_)><, - 13 \/Eu|=, - 1'!//(0//5013,
|_3 |*|2i/\/c3 o|'/\|<i+4i//3 4 |_a +0|_||2 48o1! :
|\/|@ 53U|_ e-|-0!|_e 357 /\/\0r+3, - & ^^0// 1(_)+|-| [0//5+31e
|"()Rt3 13 $013!1 |\|O|r o|e 14 /\/\e|_@//(01!.

|)4// 14 |\|u!7 |)(_) +0|\/|b0, 701 9u1 //.'4 C0//50|_3,
|2e|\|D-//.0! 13 |°o5!|_!P3 & 1a /\/\3|2 o|'!7A1!,
|_4 |=|_3(_)|2 (,)u! P1a!$4! +4// @ //.0// (03|_||2 |)E5o|_3,
3+ 1a -|-|23!113 0(_) l3 |*A//.p|2 A |_@ r02 5'@11!.

5|_|!$-_|3 @/\/\0u|2 o|_| p#e8u5 ?... 1u$!6//4// 0u 8!|20// ?
//.0// |=Ro//7 357 |2()U63 e//c0|2 o|(_) |>a|$3|2 o|3 |_4 r3!|\|3 ;
_|'/\! |2e\/3 o|4/\/$ 1@ 6r0++3 0|_| //463 |_@ $!|23//e...

& _|'@! 2 |=0! <4i/\/9u3|_|R -|-r4\/3R53 L'@(]-[e|2()// :
/\/\oo||_||_/\/\/ +0U|2 4 70|_|r $|_|R |_4 |_`/|2e |)'0|2|*|-|33
135 50|_|p!|25 o|3 |_4 $4!//+3 & 13$ (|2!5 o|E 14 |=33.

63|24|2 2 //3|2\/@|_

J'ai tiré cet exemple d'un site remarquable, "Les avatars de Gérard de Nerval" où derrière une interface austère vous pourrez trouver comme moi des heures de distraction autour de ce seul poème - que je vous laisse ici le soin de reconnaître...

Posté par Fernando Soares à 16:00
Edité le: 20 décembre 2006 9:53
Catégorie: humeurs, les Animots

07 février 2007

Qui parle mal pense mal, qui pense mal vit mal... et le reste...

Un mot ce soir, à propos de nos animots. Bien entendu, ils paraissent anecdotiques, distrayants, parfois pensifs, ils sont faits pour cela. Mais à l'origine, il y avait (aussi) la volonté de parodier - ou de contrer, par un jeu gratuit d'orthographe - les néologismes, euphémismes, angliscismes et grands airs à peu de frais que se donnent à travers les medias classiques les classes dominantes... et de se doter, pourquoi pas, d'un vocabulaire qui serait comme un vademecum poétique, de bric et de broc, un reflet particularisé d'une expérience de langage... Je pourrais en parler comme d'une garantie d'être, car une réflexion sur les mots me semble toujours de ressortir de ce doute premier. Mais j'aimerais aussi en faire une sorte de résistance esthétique (et donc politique) subreptice, résistance à l'uniformisation du goût et des idées à l'oeuvre à l'echelle collective. Sur ce pan là de vocabulaire et de figures de styles, je vous renvoie à la lecture d'Eric Hazan "LQR, la propagande du quotidien"(vous pourrez vous en faire une idée personnelle ici, ou l'écouter là-bas, ou mieux encore l'acheter) - titre faisant évidemment référence au génial et pathétique "LTI" de Victor Klemperer qui analysait la propagande la plus manifeste et la plus secrète du Troisième Reich : l'emploi des mots.

Posté par Fernando Soares à 19:17
Catégorie: humeurs, les Animots

01 mars 2007

Vocabulites XII

(Nota : ces articles seraient plutôt à lire dans leur chronologie - en cliquant ici).

Reprenons un court instant le catalogue :
pour la notion de Reexistence : non pas faire revivre (impossible), mais refaire exister (ambition de tout projet artistique, à la reflexion).
A partir de maintenant, je gratouille de la guitère.
Je pérodactyle (pérorer derrière un clavier) - ce qui vaut bien le "claviarder" préconisé pour remplacer "Tchater".
Mécrire : écrire centré sur soi. Mais également pratique pour les expressions "Vous pouver mécrire à l'adresse..." etc
Je graphille, j'orthographille, j'écrivaille : pour trouver.
Atomatiquement (parlant de l'horlogerie universelle).
Les démoncraties - voir ici - sans commentaires.





Posté par Musil à 11:25
Catégorie: chez Camille, les Animots

14 mai 2007

Vocabulite XIII

(Nota : ces articles seraient plutôt à lire dans leur chronologie - en cliquant ici).

Concernant des évènements hebdomadaires : lunditudinaux, marditudinaux, mercreditudinaux, jeuditudinaux... etc jusqu'à dominitudinaux. Par exemple : je fais ma balade lunditudinale.
D'ailleurs, parlant d'un évènement qui n'en est pas un : un hévènement (en aspirant bien le h).
Des echos dans un escalier : se collimaçonnent, se collimassonnent.
Pouvoirs et impouvoirs.
Ai-je déjà noté "quesxion" (pour "question", faisant sonner le "x" mathématique de l'inconnue) ?
Ou "conservassation" pour conversation enregistrée ?
Anonalie (pour une anomalie de prononciation, se dit de quelqu'un qui anonne) ?
L'onirine (se dit de la couleur des rêves) ?



(Assuivre, toujours)

Posté par Musil à 12:07
Catégorie: chez Camille, les Animots

21 juin 2007

Vocabulites XIV

(Nota : ces articles seraient plutôt à lire dans leur chronologie - en cliquant ici).

Continuons donc... nos propagules lexicales ("propagule" existe déjà, c'est un terme de botanique) - bientôt réunies en un herbier.

Les décidateurs (pour "exterminateurs" des possibles non choisis).
Examplifier (amplifier par l'exemple).
L'égalitié (reprendre la notion d'égalité par l'amitié).
L'élaboratoire (à l'instar de ce qui se fait ici).
L'inévidence (existe déjà. Mais définissons par l'exemple : la part inévidente de l'évidence - la part inévidente d'exister. En ce sens, pourra s'employer comme synonyme de "pensée").
Parfois : "à pâtir", plus qu'à "partir". Ex : à pâtir de mon adolescence etc...
A m'éditer. Satisfaisons à la tradition - cliquez pour agrandir :



(Assuivre, toujours)

Posté par Musil à 21:02
Catégorie: humeurs, les Animots

03 septembre 2007

La mine de soi

Bon, voilà la rentrée, avec son temps de coutumes. Retour à Paris, retour au charbon, à la mine de soi. Quelques bonnes nouvelles au retour : les copains de Lala ont vu leur émission diffusée sur Arte, et j'espère qu'on va se bouger pour les faire entendre ; Jo Duchêne, après Reykjavik (voir ici) est en passe d'organiser une belle exposition avec le concours de la Mairie de Paris (beaucoup plus simple s'il faut s'y rendre); le disque de William Lecomte (voir ) sort enfin, courant septembre; le projet de Lucien Z. semble avancer, avec résidence et compagnie - je vous en reparlerai ; et quant à moi, profitant des quelques jours de pluie récoltés ici ou là au mois d'août, j'en ai profité pour mettre au point une sorte de "mini-traité contre la rime dans l'expression musicale populaire", que je publierai bientôt sur ce blog, en compagnie de la "verberisterie" de mes animots compilés (autant en profiter : la "dramatique" s'est vu téléchargée presque 70 fois cet été, tandis que mon recueil de textes de chanson a fêté son deux centième téléchargement). J'ai pu également mettre en musique trois ou quatre kaleïdophones (dont celui-ci, dont vous trouvez la partition texte ) : même remarque que d'habitude, vivement les vrais musiciens... Cet automne sans doute. Mais par ordre d'importance, la rentrée, c'est celle de mon fils. Je viens de l'accompagner. Au CP. La stupéfaction du temps qui passe vous savez... Cliquez pour grandir...



20 septembre 2007

Vocabulites XV

(Nota : ces articles seraient plutôt à lire dans leur chronologie - en cliquant ici).

Finissons de rentrer avec... nos cosmozoaires lexicales ("cosmozoaire" existe déjà, c'est un terme d'astrophysique) - bientôt réunies en un herbier : notre verberisterie préférée.
Parlons d'élucidaires, pour des compilations de solutions (magazines de jeux, et plus si affinités).
D'intervenautes, en parlant du web.
Disons "Crire" quand écrire est un cri.
Formulons "épouventrail" pour qualifier les films "sanguignolants" (et non sanguinolents).
Parlons de "tombours" pour des tambours qui restent muets.
Ne remplaçons pas les images. Mais parlons d'imagues pour des images fixes. Touletant.

(Assuivre, toujours)

Posté par Musil à 17:17
Edité le: 23 septembre 2007 11:06
Catégorie: les Animots

10 mai 2008

Vocabulites XVI

Bien, allons-y, tout doucement... La compilation de nos recherches verberistes avance pas à pas... Un nouveau kaleïdophone participatif est sur les rails... avec une notion de rime assommée plus qu'assommante... Pour aujourd'hui, tout doucettement, quelques animots :
Raisain : fruit pour faire du bon vain.
Fruit de la passon : forcément amer, forcément.
Rédacture : se dit de la rédaction de Lois.
Désirade : expression. Dire "aimer à la désirade" comme on dit "boire à la régalade".
Editoral, editoraux : exégèses orales.
Quotidiennerie : chiennerie de quotidien. Et magasin banal.
L'enchaînure : comme roulure. Terme technique et philosophique parlant
de l'enchaînure infinie des causes et des effets.

Balou

Posté par François à 16:21
Edité le: 10 mai 2008 16:59
Catégorie: chez Camille, les Animots

31 août 2008

Japon et autres rêves

Bien, une nouvelle entrée pour une rentrée nouvelle. Si tout se fait dans l'imaginaire les douleurs dont on s'habille finissent par l'être aussi. Elles qui avaient un poids si réel, les voilà aussi illusoires que l'étoffe dont nous sommes faits. Et à rebours, les projets que l'on forme finissent par prendre corps, à un moment ou à un autre : words, words, words... Tout est là. Alors, une dernière rafale de nouvelles pour ce blog qui va prendre fin - du moins sous sa forme actuelle : un nouveau site prendra sa place, plus "nouvelles techno", plus interactif, plus "Web 2.0", beaucoup plus axé autour de la création de kaleïdophones ("participatifs" bien sûr). L'occasion de commencer à pratiquer cette création collective lancée à l'aveuglette il y a deux ans. Au fait : deux au moins de ces kaleïdophones vont être créés à Kyoto le 9 septembre prochain, en vrai, avec de vrais musiciens pas virtuels du tout : l'occasion pour moi si une connexion se présente d'un reportage quotidien, de là-bas, de si loin, et de chercher pourquoi pas à présenter le concert de Wasa (où je fais une apparition) en video ici même, sinon en temps réel, pas le temps, mais au plus proche du rêve d'ubiquité que nous offre l'Internet.



Pour revenir au site, à part les billets théoriques sur la rime, les canteurs et les kaleïdophones, vous pourrez certes trouver le développement d'une théorie nouvelle, dite des "micro-chansons", mais à proprement dire vous ne trouverez plus ici qu'une tentative de recueil de textes et de voix selon les règles kaleïdophoniques les plus strictes. Une sorte d'Ouchanpo (d'Ouvroir de Chansons Potentielles) si vous préférez... Par coquetterie seules subsistera du blog actuel la section "Animots" (compilés en un volume, une verberisterie) tandis que le Podcast sera consacré à la réalisation de la dramatique radiophonique "La Luciole" (dont trouverez le texte ici). Peu de billets d'humeurs, sinon que nous ferons une place à l'élaboration du scénario du Tome 2 de Sports Urbains (vous avez un extrait, trop court, du tome 1 par ) que nous nous apprêtons à mettre en route avec Christian Passera. Et pour le reste, que sera sera...

Posté par François à 19:57
Edité le: 07 septembre 2008 8:27
Catégorie: chez Camille, humeurs, japon, Kaleïdophonies, les Animots, nouvelles, Videos

09 septembre 2008

Choses vues 6



(Bien sûr, vous pouvez toujours cliquer pour grandir...)

Posté par François à 7:04
Catégorie: japon, les Animots

19 septembre 2008

This the end...

Voilà, c'est ici que finit ce blog, sous sa forme actuelle. Plus de trois ans déjà. Dans un premier temps seront laissés en place les catégories principales, les liens vers les nouveaux kaleidophones, vers les nouveaux animots, vers les publications, à travers ce billet, ou par de savants clics sur les catégories dans la colonne droite de cette page. Il vous faudra découvrir aussi le lien caché vers le site de l'Homme Ordinaire, aussi. Puis viendra le site "Web 2", interactif, pour une expérience de création collective, anonyme et ouverte.

Pour moi, je veux retenir ici les copains qui s'y sont souvent retrouvés et continuer, le temps que se mette en place technologiquement ce projet de kaleïdophones ouverts où nous pourrons enregistrer les voix des "intervenautes", récuperer leurs textes sur les contraintes "Ouchanpesques" (rappelons que l'Ouchanpo est bien entendu "l'Ouvroir de Chansons Potentielles"), et dédier le podcast à des créations sonores inédites sur le web (cette dramatiques radio comprise, enfin !), continuer de mettre en avant quelques titres, comme Voyons voir (créé sur scène à Kyoto la semaine dernière), Les Nuages, On ne sait jamais, Je ne suis pas si ou les Abyssales - de mettre en vitrine Les Notes pour un Traité contre la Rime dans l'Expression musicale populaire, et le recueil inachevé des Animots.

Et bien entendu, toujours ce disque de L'Homme Ordinaire, que vous pouvez commander ici, ou que vous pouvez trouver sur Itunes, .

Tout a une fin. Tout recommence.




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Couverture

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et pour suivre l'évolution des animots...

Posté par François à 12:45
Edité le: 28 décembre 2008 17:20
Catégorie: Kaleïdophonies, les Animots, nouvelles