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02 octobre 2005

Le calamar, les profondeurs...

 
C'est un calamar géant de 15 mètres de long, photographié récemment par des scientifiques japonais. Un de ces bestiaux dont on parlait dans les contes sans en avoir jamais vu. Nemo à son poste de combat... La réalité, plus belle que la fiction... Comment appellerait-on ce genre de dépassement-là dans nos vocabulites ? Le "rel", en une seule syllabe, comme on dit le "rêve" - et parce que "un spécialiste du rel", ou "le sens de la rélité" est plus drôle à dire que "spécialiste du réel" et "sens de la réalité" ? (posté en echo à l'interrogation de l' article précédent, François...)

Posté par Musil à 15:26
Catégorie: humeurs, les Animots

15 octobre 2005

Vocabulite VI

(Nota : ces articles seraient plutôt à lire dans leur chronologie - en cliquant ici, ou dans "à retenir", ou dans leur rubrique de catégorie...)
Je reviendrai bientôt sur ce qui mot-y-va "théroriquement" cette rubrique... (Pas exactement un hommage à Jean-Pierre Brisset, quoique sa "thérorie" de l'origine du langage (dans le chant des grenouilles ! Coa ! Coa ! induisant le Quoi ? des premiers hommes) et son traité de "La natation ou l’art de nager appris seul en moins d’une heure" m'aient toujours séduit, son mysticisme m'en éloigne.)
Reprenons le jeu aujourd'hui avec les participations d'Antoine, qui m'a soumis un très beau "diplotamiser", d'excellentes "enviolées célestes", un "Titientinabuler" très coloré; ou celle de Bevinda qui suggera "Si dur d'être d'où"...
Renregistrer a plus de sens qu'enregistrer (prévoyant la ré-écoute)- comme deffacer (plus qu'effacer) reprend la logique de "défaire".
Une vie couante sonne mieux qu'une vie courante (couante, comme secouante)
Berf (mieux que bref) : peu inspiré aujourd'hui - pinspiré peut-être...

(Assuivre, toujours)

Posté par Musil à 15:29
Catégorie: les Animots

18 octobre 2005

La Narration de la perspective absente

La narration de la perspective absente, c'est un peu mon truc théorique d'écriture en ce moment : ne donner que des détails, des sensations, des impressions - sans rien dire de leur "superstructure" narrative (ce qui n'empêche pas qu'elle soit précisément écrite, mais ôtée au regard du lecteur, apparaissant en creux) cela permet de croquer quelques instants, de mêler les formes, proses, aphorismes, phrases échappées à l'échaffaudage de causes et de conséquences de l'histoire racontée (car il s'agit quand même de cela, raconter). Dans cet ancien recueil dont j'ai déjà parlé ici et , c'étaient de courtes pages qui venaient s'intercaler entre les histoires, et que j'appelais "fragments du temps", "portraits d'instants", ou "rhapsodies"... Dans le travail actuel, ce sont ces interstices qui donnent leur corps au texte, leur montage (apparitions, disparitions, rythme, contraste, fondus-enchaînés etlrst) étant quant à lui chargé de donner l'histoire qui progressivement se devine : vers où ça va, n'est-ce pas, toujours la même question. La perspective absente, notre temps...
En attendant, je mettrai bientôt en ligne le début de la plus volumineuse des nouvelles déjà écrite : "La Croisade des Dupes" ça s'appelait - exercice de style genre historique, sur la croisade de 1204, rêveries et méditations... Rêveritations...

Posté par Michel de M. à 10:45
Catégorie: les Animots, nouvelles

20 octobre 2005

Le ciel, à travers une vitre cassée

De nouveau, sur la mélancolie... Est-ce quand on commence à appliquer à soi-même ce qu'on reprochait autrefois aux politiques : " N'ayant pu ce qu'ils voulaient, ils ont fait semblant de vouloir ce qu'ils pouvaient"... Et pourtant, le duo qui se dessine pour le mois d'octobre finit par être joyeusement voulu : ça va plus vite, ça parle plus, bien obligé, ça expérimente, plus léger à monter les titres... Alors bien sûr, la machine, l'ordinateur boîte à musique... Ça ne remplace pas les musiciens absents... Mais là encore, se souvenir d'Apollinaire... "Quand l'homme voulut imiter la marche, il inventa la roue qui ne ressemble pas à une jambe... " Naïveté des collages de la musique électronique... Cette sensation d'évidence qu'ont les dessins d'enfant...

25 octobre 2005

Revoir Nikko et...

Revoir Nikko et revoir Nikko, point. Pas plus. Il y eut, il y a plus de dix ans, une promenade à la nuit tombante dans les forêts qui entourent le sanctuaire de cette ville au nord de Tokyo. Des statues de Boudda rongées de mousse, de champignons, des statues érodées par le temps au point de redevenir pour beaucoup amorphes, pierres rondes de ruisseau, galets surmontés, apparaissant à chaque détour de sentier, derrière les arbres, le long d'une rivière de montagne, reprises par la nature et le bois qui les abritait. Pas de verbe. Une immobilité. Le bleu du soir, presque électrique d'être bleu, finissait de nous plonger dans l'ombre : il faudrait bientôt faire demi-tour. Certaines de ces statues (et souvenirs de statues) avaient été habillées selon les rites de bandelettes de couleur, rouge, rouge fushia, détrempées, jaune passé, blanc sali d'autrefois blanc. J'ai regretté de devoir partir si vite. La nuit, la nuit. Cet instant - retrouvé au hasard du web, dans un jeu de photos.

Le Japon en ce moment n'a en moi jamais été aussi proche de cette image mentale. J'aimerais que le travail que j'entreprends ces jours-ci pour Wasa, ce disque pour lequel je contacte les musiciens, j'écris quelques arrangements, soit un jour découvert de cette façon là : comme une statue ouvragée perdue au fond d'un bois, où la nature et la culture sont si intimement mélées qu'il en est impossible d'en séparer les parts de beauté.

Posté par François à 12:23
Catégorie: japon

29 octobre 2005

Vocabulite VII

(Nota : ces articles seraient plutôt à lire dans leur chronologie - en cliquant ici, ou dans "à retenir", ou dans leur rubrique de catégorie...)
Reprenons : je vous ai parlé (par ) d'un de ces merveilleux fous littéraires obnubilés par les mots : nous reprendrons aujourd'hui avec certains de ses cousins, façon de dire... avec la "resurrectine" de Raymond Roussel et les "gantlemens" - porteurs de gant - du dictionnaire surréaliste d'Eluard et Breton ; avec les "littéromanes" et "voyeurées" et autres multiples de Ferré...
Parlant famille et dictionnaire, j'aimerais vous renvoyer (pour un temps seulement) sur quelques sites cousins de notre tentative : celui du Dico des mots imaginaires (auquel je m'affilierai peut-être, quoiqu'inégal à mon sens) ; celui du Dicomoche (qui nous apprend à parler moche) plutôt amusant ; dans le même esprit, quoiqu'un peu plus sérieux, allez faire un tour sur le site Langue française, catégorie rubricabrac, les zorreurs ; mais n'oubliez pas surtout celui de l' Ougrapo (ouvroir de grammaire potentielle) qui, placée sous le signe du merveilleux " surjonctif" de Queneau, me semble être le plus proche de ma lubie. Pour en finir avec ces "ref-errances", finissez en épluchant Fatrazie, (même si je préfère pour ma part l'orthographe "fatrasie" des médiévistes)...

Posté par Fernando Soares à 10:47
Edité le: 11 mars 2006 13:00
Catégorie: les Animots

30 octobre 2005

L'heure d'hiver, et divers...

Inaugurons une nouvelle rubrique avec l'heure d'hiver. Une rubrique de découverte chanson, ou de réflexions autour de la chanson. Aujourd'hui, avec le décalage horaire, une découverte nocturne, le poème "Beautiful ground" chanté (et typographié) du groupe californien " Grandaddy"... Bonne écoute !
Papassoulapluie  

Posté par Estenon à 14:55
Catégorie: chansons (en général), chez Camille