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30 août 2005

Le site est ouvert...

Bon, loin des fausses polémiques, le site de l'Homme ordinaire, des chansons de François Loz(e)t, ouvre aujourd'hui, disons, est opérationnel aujourd'hui. Quelques liens encore à compiler pour un faire une plateforme ouverte, et le tour sera joué. Le podblog, pour l'instant cantonné à diffuser et à publier des archives sera bientôt la plateforme de mise en oeuvre d'une fiction sonore au départ destinée à la radio. On va tout tester, postez-nous vos commentaires.

24 septembre 2005

La création du désir

C'est une histoire de patates. Quand Parmentier revint avec ses tubercules, pas un paysan n'en voulut. On connaît pas, méfiance. Poison du peuple. Alors, il fit planter un champ, et il posta des gardes tout autour. Ce que chacun ignorait, c'est que ces "gardes" avaient reçu ordre de fermer les yeux sur les voleurs. En deux mois il exista j'imagine un trafic de pommes de terre. Leur interdiction supposée leur avait donné du prix - comme, dit-on, la rareté fait le prix des choses.
Sauf que je ne sais pas comment interdire les concerts de l'homme ordinaire... (en n'en parlant plus ?)

Posté par François à 11:49
Catégorie: humeurs, l'Homme Ordinaire

20 octobre 2005

Le ciel, à travers une vitre cassée

De nouveau, sur la mélancolie... Est-ce quand on commence à appliquer à soi-même ce qu'on reprochait autrefois aux politiques : " N'ayant pu ce qu'ils voulaient, ils ont fait semblant de vouloir ce qu'ils pouvaient"... Et pourtant, le duo qui se dessine pour le mois d'octobre finit par être joyeusement voulu : ça va plus vite, ça parle plus, bien obligé, ça expérimente, plus léger à monter les titres... Alors bien sûr, la machine, l'ordinateur boîte à musique... Ça ne remplace pas les musiciens absents... Mais là encore, se souvenir d'Apollinaire... "Quand l'homme voulut imiter la marche, il inventa la roue qui ne ressemble pas à une jambe... " Naïveté des collages de la musique électronique... Cette sensation d'évidence qu'ont les dessins d'enfant...

03 novembre 2005

Le gant de Möbius

Vous avez remarqué ? Les liens logiques qui existent entre "ordinaire" et "extraordinaire" ne sont pas ceux d'une simple opposition, comme ceux existant entre "ombre" et "lumière", ou "oui" et "non". Ils se rapprocheraient certes de l'inversion, en logique, si l'on n'était pas en droit de dire que l'ordinaire est inclus dans l'extraordinaire (et pas uniquement dans la formation du mot), et l'extraordinaire dans l'ordinaire, très couramment (Ah ! ce miracle courant de l'existence, cette beauté des choses...) : peut-être alors sont-ce les deux faces d'un même objet, comme l'intérieur et l'extérieur d'un gant. Et encore : si et seulement si ce gant dispose des mêmes propriétés topologiques que le fameux ruban de Möbius, n'ayant ni dehors ni dedans. Ce serait donc ces liens géométriques qu'il faudrait décrire, pour comprendre ceux existants entre "ordinaire" et "extraordinaire". Ou réussir à peindre, à la Eischer, le "Gant de Möbius" adéquat...

22 décembre 2005

Du plagiat par anticipation...

Les surréalistes, qui ont inventé beaucoup de choses, avaient également, dans leur recherche de filiation (on se cherche toujours des pères, ne serait-ce que pour les tuer disaient-ils) avaient également donc, mis au point un concept que le législateur (qui se penche paraît-il aujourd'hui sur le droit d'auteur) devrait absolument prendre en compte : celui du plagiat par anticipation. Ce cas serait avéré par exemple, lorsqu'une chose pensée, écrite ou dite, se révèle avoir été pensée, écrite ou dite, avant vous, sans que vous en ayez la moindre possibilité de connaissance. Serait-ce ce qui m'arrive ? A flâner au hasard des vitrines du web, je suis tombé sur quelques vers de quelqu'un qui m'était absolument inconnu, Georges Perros :
"De vivre rien ne nous console
Mais mourir nous fait de l'effet
pour un bout de temps je pense
"
Ce qui était déjà suffisamment joli pour s'arrêter... A lire la bio, on le découvre acteur de la Comédie Française, auteur de chez Gallimard, breton bref, ce qui n'est déjà pas rien... Et puis, l'oeil est attiré par le titre d'un recueil de poèmes... "La vie ordinaire "... d'où sont tirés les vers ci-dessus... Même projet, plus d'un quart de siècle plus tôt... Non pas "d'héroïser" l'ordinaire, mais de le rendre à son petit miracle... exister...

Posté par Estenon à 9:25
Edité le: 14 mars 2006 11:33
Catégorie: humeurs, l'Homme Ordinaire, poeting

04 janvier 2006

De la résistance esthétique...

Ce n'est pas la mise en parenthèse (voir ici) de l'Homme Ordinaire qui arrêtera l'activité du site... Il y a quelque chose de militant dans ces activités-là... Une résistance esthétique, une bravade de dessous le manteau en quelque sorte... Je vais donc me mettre au service de personnes dont j'aime le travail... Vous tenir informés des actualités de Lala, de la production du disque de William Lecomte (un super pianiste dont nous aurons l'occasion de jaser), production dans laquelle nous nous lançons ce mois-çi, et bien sûr, bien sûr de la sortie du CD de Wasa au Japon le printemps prochain... Le tout entrecoupé d'humeurs, d'animots, de découvertes musicales, d'echos divers et de revues de presse électronique... Et voilà : le premier Lozt Blog is lost, vive le T.L.B...

21 juin 2006

Mise à jour des widgets T.L.B

Pour les abonnés aux flux RSS : suivant l'évolution du site, les widgets TLB ont été mis à jour : vous les trouverez ici, l'actualité du site et ses kaleïdophones se poursuivant...

21 octobre 2007

Inventivités (suite)

Beaucoup de grands mots pour une petite reflexion. J'ai déjà parlé ici et de cette germination anonyme, créative, artistique, qui avec l'apparition de nouveaux outils, redéfinissait selon moi en ce début de siècle non seulement les contours de l'Art, mais la façon dont l'individu se dessine dans la collectivité dans laquelle il s'insère, et qui s'inscrit en lui : c'est une bascule historique aussi importante que celle ressentie à la Renaissance quand, avec l'apparition de l'imprimé - avec la généralisation du livre individuel - se généralisa la sensation d'une intimité de la conscience individuelle, et s'affirma une intériorité propre à chacun (avec des conséquences bizarres qui ont fait l'Histoire des siècles suivants : l'esprit critique, et le mythe du Génie poétique, seul, forcément). Nouvel exemple de dialogue artistique (sur un thème universel propre à toutes les rêveries, le passage du temps), ce site catalogue vos créations graphiques. Et à le feuilleter, par âge des auteurs, par type de représentations, on se dit finalement que le site lui-même fait oeuvre, beaucoup plus certainement que bien des installations contemporaines construites par des artistes uniques sur le même thème... Pas vous ? Et vous, comment voyez-vous le passage du Temps ? Cliquez donc pour grandir :


"Timeline", d'un anonyme américain de 72 ans.

Posté par Estenon à 16:21
Catégorie: humeurs, l'Homme Ordinaire, poeting