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13 septembre 2005

Deux nouveaux widgets...

Les tourbillons gardent toujours un oeil ouvert : une zone de calme... très vite terrifiante... Souvent à s'y retrouver vient l'idée qu'on s'agite pour rien... le reste du temps... Mais une fois dit, faut s'occuper... Alors, ce serait un peu comme mes activités pour mercredi après-midi pluvieux, ou les coloriages d'un enfant... Une façon donc de colorier l'ennui en s'occupant de nouveau à ne rien faire : deux nouveaux gadgets pour lire nos blogs - et podcasts audio - finis hier soir, pour le plaisir de perdre son temps...
lion amoureux
Bon anniversaire à l'Homme Ordinaire aujourd'hui, qui vient de dépasser ses quarante ans...

Posté par Estenon à 9:18
Catégorie: chez Camille, humeurs

24 septembre 2005

Vocabulite V

(Nota : ces articles seraient plutôt à lire dans leur chronologie - en cliquant ici, ou dans "à retenir", ou dans leur rubrique de catégorie...)

Toujours cette articulation du sens au son.
Notre langue de volière.
C'est vraiment curilleux.
Continuons.
La compététévité (remplaçant compétitivité, la compet est évitée).
Le ravenir - pour formuler en un seul mot l'éternel retour.
Operera - pour opéra, pour faire sonner oeuvre, opus, opération, mais surtout l'interprétation qui de chaque oeuvre musicale reste toujours nécessaire, reste toujours un devenir. Ex : hier soir, je suis allé à l'operera.
Vobra - pour bravo, en verlan, vos bras donc.
Solisitude (entre solitude et sollicitude, il n'y a qu'un si...)
Les marcoeurs de gène éthique : type de transformation à éviter. Les animots ne sont pas uniquement des jeux de mots.


(Assuivre toujours...)

Posté par Musil à 19:14
Catégorie: chez Camille, les Animots

30 septembre 2005

La page blanche

On peut toujours faire dans l'obscur, pour faire imaginer la profondeur... Si ça se trouve l'obscur ça n'est que ça... Laisser le soin à l'autre d'imaginer... Prendre la pose... Avec de la bonne volonté, on peut finir par paraître profond... L'incompréhension valorise... Mais quand même... L'autre jour, beau matin d'automne, avec une lumière orange, chaude, dans l'air frais. Je me suis dit à moi même (de façon réflexe, comme lorsqu'on dit, vous avez vu, fait beau temps, mais alors là pour le coup si ça se trouve c'est vraiment profond, je veux dire qu'il n'y a peut-etre que cette profondeur là qui existe, épidermique, chaud, froid, beau et mauvais temps, tout le reste n'étant qu'imaginaire iceberg enfloué) : "Finalement, le plus difficile à peindre, c'est la lumière..." Je portais mon fils sur le dos. Il entendit. Je le sentis un peu perplexe. Puis : - Mais non, Papa, quand on peint, la lumière c'est la page blanche...
Retour à la lumière donc.

Posté par Fernando Soares à 11:51
Catégorie: chez Camille, humeurs

20 octobre 2005

Le ciel, à travers une vitre cassée

De nouveau, sur la mélancolie... Est-ce quand on commence à appliquer à soi-même ce qu'on reprochait autrefois aux politiques : " N'ayant pu ce qu'ils voulaient, ils ont fait semblant de vouloir ce qu'ils pouvaient"... Et pourtant, le duo qui se dessine pour le mois d'octobre finit par être joyeusement voulu : ça va plus vite, ça parle plus, bien obligé, ça expérimente, plus léger à monter les titres... Alors bien sûr, la machine, l'ordinateur boîte à musique... Ça ne remplace pas les musiciens absents... Mais là encore, se souvenir d'Apollinaire... "Quand l'homme voulut imiter la marche, il inventa la roue qui ne ressemble pas à une jambe... " Naïveté des collages de la musique électronique... Cette sensation d'évidence qu'ont les dessins d'enfant...

30 octobre 2005

L'heure d'hiver, et divers...

Inaugurons une nouvelle rubrique avec l'heure d'hiver. Une rubrique de découverte chanson, ou de réflexions autour de la chanson. Aujourd'hui, avec le décalage horaire, une découverte nocturne, le poème "Beautiful ground" chanté (et typographié) du groupe californien " Grandaddy"... Bonne écoute !
Papassoulapluie  

Posté par Estenon à 14:55
Catégorie: chansons (en général), chez Camille

17 décembre 2005

Vocabulite VIII

(Nota : ces articles seraient plutôt à lire dans leur chronologie - en cliquant ici, ou dans "à retenir", ou dans leur rubrique de catégorie...)
Où en étions-nous ? Vraisemblablement nous avions dépassé les interdiquations (soit les indications d'interdiction, ou les problèmes, les équations qu'une interdiction pose toujours).
Le silance, avec le a de l'absence - ou de l'ab-sens aussi.
Et pareillement, l'expériance (pour les expériences heureuses).
Parfois, on se roparle : après une colère, une rupture, on se roparle, on se renvoie des paroles. Se roparler donc.
Les décruteurs existent, par les temps qui courrent, ils doivent exister.
Les surscrutateurs aussi : scrutateurs de superstructures "théroriques" ou "sauciologiques"... (A répéter très vite, le plus longtemps possible : surscrutateurs, surscrutateurs etc...)
Startégiques : c'était le cas de la guerre des étoiles, dans les années quatre-vingt. Le concept reviendra. Gardons-le au chaud.
Intercessant : quand il est intéressant de cesser, c'est très intercessant.
Plutôt que le souci : la grignotte. (Comme ça. Pour le plaisir du mot, et pour lui enlever sa connotation florale).
La phlème (pour rajouter une langueur un peu médicale à la flème).
Pour musarder : avec le z de l'itinéraire en zigzag qui caractérise souvent cette action, muzardons donc.

la vache !

(Assuivre, toujours...)

Posté par Musil à 14:58
Edité le: 11 mars 2006 13:01
Catégorie: chez Camille, les Animots

07 juin 2006

Vocabulite X

(Nota : ces articles seraient plutôt à lire dans leur chronologie - en cliquant ici, ou dans "à retenir", ou dans leur rubrique de catégorie...)
Dans le même esprit que "muzarder", "Muzée" plutôt que "musée" trop anodin, trop amusant.
Dans le même ordre que "trérrible", déjà cité, la "trégédie" - la tragédie est toujours très quelque chose (et surtout, en tant que genre "dramatyque" toujours très dite).
Dramatyque, je disais : pour éviter les tics et les tiques.
A l'heure électronique, j'ai pris l'habitude de signer certains mails "@mitiés" - pour le côté plastique de "l'arrowbase".
Le "menoncement" : quand on menace de renoncer.
Le procastinacteur bien sûr.
Celui qui passe "d'éttape" en "éttape" : le redoublement du "t" n'étant une étape.
Celui qui "nonacte" ou qui "nonagit" ses pensées.
Plutôt que la malédiction, la maldiction - faire comme si tout le malheur du monde provenait de sa maldiction, de la maldiction de tant de pensées "nonactées" dans tant de têtes.
Plutôt qu'avenir, et avant le ravenir déjà dit, revenir à l'à-venir (en tant que mot invariable, on écrira ainsi des à-venir, jamais de pluriel à l'à-venir quand on y pense, c'est toute la responsabilité du présent).
Plutôt que massacre, essayer bassacre, bassacrer.
Nurrir plutôt que que nourrir (trop proche de mourrir, pourrir etc)
Ivré plutôt que ivre : ivré à soi-même.
Le travil, le travail tel qu'on le considère. Le salaireux, comme on dit le taiseux.
Oxydent, plutôt qu'occident, à certains moments historiques.
Faire de "souffrir" un verbe du deuxième groupe (pour "Souffrissons", nous souffrissons, vous souffrissez etc) pour rendre sa part de frissons.
Et revenir à la vieille orthographe du pluriel de fou : foux (comme poux, hiboux, cailloux...)
Pareillement AmitiéX, pour le pluriel de certaines amitiés...

(Assuivre...)

Posté par Musil à 18:09
Edité le: 21 juin 2006 12:44
Catégorie: chez Camille, les Animots

21 juin 2006

Mise à jour des widgets T.L.B

Pour les abonnés aux flux RSS : suivant l'évolution du site, les widgets TLB ont été mis à jour : vous les trouverez ici, l'actualité du site et ses kaleïdophones se poursuivant...

03 août 2006

Un canteur, qu'est-ce que c'est ?

Depuis que je me suis lancé dans l'élaboration de kaleïdophones (course coupée par le disque de William Lecomte, puis par un déménagement) je me demande comment nommer celui qui les chante - car s'il est entendu qu'un chanteur chante des chansons, comment appeler celui qui chante des kaleïdophones ? "Kaleïdophoneur" ou "kaleïdophoniste" ont rapidement été abandonnés... Trop longs. J'ai bien pensé à "kaleîdofauteur", pour la faute, ou pour auteur, mais il tombait sous le coup de la même complication. Par digressions successives je me suis mis à rêver à une catégorie "Cacophoniques", avec des cacophones qui seraient en quelque sorte des kaleïdophones ratés mais dont l'intérêt pourrait être suffisant pour être transformés en ordinaires chansons - des recyclables si l'on veut, comme la plupart des sentiments en ce moment explorés par cette dernière. Puis, l'idée est venue : celui qui porte les kaleïdophones... c'est un canteur, bien entendu... entre conteur et candeur... et revenant à l'étymologie du chant (pardon du cant...) Un canteur est donc un chanteur de canson (pardon... de kaleïdophones, évidemment)...

25 novembre 2006

Vocabulite XI

(Nota : ces articles seraient plutôt à lire dans leur chronologie - en cliquant ici).
Avant la publication d'une série de brouillons sonores kaleidophoniques, section podcast, une petite reprise d'orthographe pour le plaisir d'écrire que le chantier n'est pas laissé à l'abandon - mais surtout pour signaler la sortie d'un "Précis de conjugaisons ordinaires" (Florence Inoué, David Poulard et Guillaume Bannou, aux Ed. Xavier Barral - La Ferme du Buisson) - vous vous doutez bien qu'avec un titre pareil je ne pouvais laisser passer...

C'est un précis grammatical dont je regrette ne pas avoir eu l'idée comme je me félicite que d'autres l'aient eue. Vous pourrez ainsi conjuguer "rouler ma poule", "si n'être soi, être donc son frère", "aller sans dire", "aller savoir", "fauter de quoi", "miner de rien" à toutes les personnes et à tous les temps... Nous minons de rien, pas mal non ? Que nous miniassions de rien ! Bien sûr, c'est de la conjugaison, et nous nous étions contentés bien souvent de recherches lexicales (quelques contractions néanmoins "pouvrir" pour pour ouvrir, notre verbe "assuivre" habituel etc... vous vous en souvenez vous, vous ?)
Peu de choses à rajouter aujourd'hui : l'anuit (pour nuit blanche), l'appuy (pour retrouver ce qui manque), l'interdiction d'employer "Fête" au pluriel avec un déterminé ou un partitif (des fêtes), la recommandation du même principe pour "espoir" (des espoirs) ou "astre"... Mais arrêtons-nous de faire autruche, n'autruchons...



(Assuivre...)

Posté par Musil à 14:32
Edité le: 10 décembre 2006 20:22
Catégorie: chez Camille, les Animots

01 mars 2007

Vocabulites XII

(Nota : ces articles seraient plutôt à lire dans leur chronologie - en cliquant ici).

Reprenons un court instant le catalogue :
pour la notion de Reexistence : non pas faire revivre (impossible), mais refaire exister (ambition de tout projet artistique, à la reflexion).
A partir de maintenant, je gratouille de la guitère.
Je pérodactyle (pérorer derrière un clavier) - ce qui vaut bien le "claviarder" préconisé pour remplacer "Tchater".
Mécrire : écrire centré sur soi. Mais également pratique pour les expressions "Vous pouver mécrire à l'adresse..." etc
Je graphille, j'orthographille, j'écrivaille : pour trouver.
Atomatiquement (parlant de l'horlogerie universelle).
Les démoncraties - voir ici - sans commentaires.





Posté par Musil à 11:25
Catégorie: chez Camille, les Animots

14 mai 2007

Vocabulite XIII

(Nota : ces articles seraient plutôt à lire dans leur chronologie - en cliquant ici).

Concernant des évènements hebdomadaires : lunditudinaux, marditudinaux, mercreditudinaux, jeuditudinaux... etc jusqu'à dominitudinaux. Par exemple : je fais ma balade lunditudinale.
D'ailleurs, parlant d'un évènement qui n'en est pas un : un hévènement (en aspirant bien le h).
Des echos dans un escalier : se collimaçonnent, se collimassonnent.
Pouvoirs et impouvoirs.
Ai-je déjà noté "quesxion" (pour "question", faisant sonner le "x" mathématique de l'inconnue) ?
Ou "conservassation" pour conversation enregistrée ?
Anonalie (pour une anomalie de prononciation, se dit de quelqu'un qui anonne) ?
L'onirine (se dit de la couleur des rêves) ?



(Assuivre, toujours)

Posté par Musil à 12:07
Catégorie: chez Camille, les Animots

03 septembre 2007

La mine de soi

Bon, voilà la rentrée, avec son temps de coutumes. Retour à Paris, retour au charbon, à la mine de soi. Quelques bonnes nouvelles au retour : les copains de Lala ont vu leur émission diffusée sur Arte, et j'espère qu'on va se bouger pour les faire entendre ; Jo Duchêne, après Reykjavik (voir ici) est en passe d'organiser une belle exposition avec le concours de la Mairie de Paris (beaucoup plus simple s'il faut s'y rendre); le disque de William Lecomte (voir ) sort enfin, courant septembre; le projet de Lucien Z. semble avancer, avec résidence et compagnie - je vous en reparlerai ; et quant à moi, profitant des quelques jours de pluie récoltés ici ou là au mois d'août, j'en ai profité pour mettre au point une sorte de "mini-traité contre la rime dans l'expression musicale populaire", que je publierai bientôt sur ce blog, en compagnie de la "verberisterie" de mes animots compilés (autant en profiter : la "dramatique" s'est vu téléchargée presque 70 fois cet été, tandis que mon recueil de textes de chanson a fêté son deux centième téléchargement). J'ai pu également mettre en musique trois ou quatre kaleïdophones (dont celui-ci, dont vous trouvez la partition texte ) : même remarque que d'habitude, vivement les vrais musiciens... Cet automne sans doute. Mais par ordre d'importance, la rentrée, c'est celle de mon fils. Je viens de l'accompagner. Au CP. La stupéfaction du temps qui passe vous savez... Cliquez pour grandir...



10 mai 2008

Vocabulites XVI

Bien, allons-y, tout doucement... La compilation de nos recherches verberistes avance pas à pas... Un nouveau kaleïdophone participatif est sur les rails... avec une notion de rime assommée plus qu'assommante... Pour aujourd'hui, tout doucettement, quelques animots :
Raisain : fruit pour faire du bon vain.
Fruit de la passon : forcément amer, forcément.
Rédacture : se dit de la rédaction de Lois.
Désirade : expression. Dire "aimer à la désirade" comme on dit "boire à la régalade".
Editoral, editoraux : exégèses orales.
Quotidiennerie : chiennerie de quotidien. Et magasin banal.
L'enchaînure : comme roulure. Terme technique et philosophique parlant
de l'enchaînure infinie des causes et des effets.

Balou

Posté par François à 16:21
Edité le: 10 mai 2008 16:59
Catégorie: chez Camille, les Animots

31 août 2008

Japon et autres rêves

Bien, une nouvelle entrée pour une rentrée nouvelle. Si tout se fait dans l'imaginaire les douleurs dont on s'habille finissent par l'être aussi. Elles qui avaient un poids si réel, les voilà aussi illusoires que l'étoffe dont nous sommes faits. Et à rebours, les projets que l'on forme finissent par prendre corps, à un moment ou à un autre : words, words, words... Tout est là. Alors, une dernière rafale de nouvelles pour ce blog qui va prendre fin - du moins sous sa forme actuelle : un nouveau site prendra sa place, plus "nouvelles techno", plus interactif, plus "Web 2.0", beaucoup plus axé autour de la création de kaleïdophones ("participatifs" bien sûr). L'occasion de commencer à pratiquer cette création collective lancée à l'aveuglette il y a deux ans. Au fait : deux au moins de ces kaleïdophones vont être créés à Kyoto le 9 septembre prochain, en vrai, avec de vrais musiciens pas virtuels du tout : l'occasion pour moi si une connexion se présente d'un reportage quotidien, de là-bas, de si loin, et de chercher pourquoi pas à présenter le concert de Wasa (où je fais une apparition) en video ici même, sinon en temps réel, pas le temps, mais au plus proche du rêve d'ubiquité que nous offre l'Internet.



Pour revenir au site, à part les billets théoriques sur la rime, les canteurs et les kaleïdophones, vous pourrez certes trouver le développement d'une théorie nouvelle, dite des "micro-chansons", mais à proprement dire vous ne trouverez plus ici qu'une tentative de recueil de textes et de voix selon les règles kaleïdophoniques les plus strictes. Une sorte d'Ouchanpo (d'Ouvroir de Chansons Potentielles) si vous préférez... Par coquetterie seules subsistera du blog actuel la section "Animots" (compilés en un volume, une verberisterie) tandis que le Podcast sera consacré à la réalisation de la dramatique radiophonique "La Luciole" (dont trouverez le texte ici). Peu de billets d'humeurs, sinon que nous ferons une place à l'élaboration du scénario du Tome 2 de Sports Urbains (vous avez un extrait, trop court, du tome 1 par ) que nous nous apprêtons à mettre en route avec Christian Passera. Et pour le reste, que sera sera...

Posté par François à 19:57
Edité le: 07 septembre 2008 8:27
Catégorie: chez Camille, humeurs, japon, Kaleïdophonies, les Animots, nouvelles, Videos