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07 juin 2006
Vocabulite X
(Nota : ces articles seraient plutôt à
lire dans leur chronologie - en cliquant ici,
ou dans "à retenir", ou dans leur rubrique de catégorie...)
Dans
le même esprit que "muzarder", "Muzée" plutôt que "musée" trop anodin,
trop amusant.
Dans le même ordre que "trérrible", déjà cité, la
"trégédie" - la tragédie est toujours très quelque chose (et surtout, en
tant que genre "dramatyque" toujours très dite).
Dramatyque,
je disais : pour éviter les tics et les tiques.
A l'heure
électronique, j'ai pris l'habitude de signer certains mails "@mitiés" -
pour le côté plastique de "l'arrowbase".
Le
"menoncement" : quand on menace de renoncer.
Le
procastinacteur bien sûr.
Celui qui passe "d'éttape" en "éttape"
: le redoublement du "t" n'étant une étape.
Celui
qui "nonacte" ou qui "nonagit" ses pensées.
Plutôt
que la malédiction, la maldiction - faire comme si tout le malheur du
monde provenait de sa maldiction, de la maldiction de tant de pensées
"nonactées" dans tant de têtes.
Plutôt qu'avenir,
et avant le ravenir déjà dit, revenir à l'à-venir (en tant que mot
invariable, on écrira ainsi des à-venir, jamais de pluriel à l'à-venir
quand on y pense, c'est toute la responsabilité du présent).
Plutôt
que massacre, essayer bassacre, bassacrer.
Nurrir plutôt que que
nourrir (trop proche de mourrir, pourrir etc)
Ivré plutôt que ivre :
ivré à soi-même.
Le travil, le travail tel qu'on le
considère. Le salaireux, comme on dit le taiseux.
Oxydent,
plutôt qu'occident, à certains moments historiques.
Faire
de "souffrir" un verbe du deuxième groupe (pour "Souffrissons", nous
souffrissons, vous souffrissez etc) pour rendre sa part de frissons.
Et
revenir à la vieille orthographe du pluriel de fou : foux (comme poux,
hiboux, cailloux...)
Pareillement AmitiéX, pour le pluriel de
certaines amitiés...
(Assuivre...)