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01 juin 2006
Et un kaleidophone...
Une première partition texte :
Plus on vieillit
Plus
on ne sait rien
Les choses qu'on croyait vraies
Disparaissent
Plus
on vieillit
Moins on en sait
Est-ce donc pour cela
Que l’on
s’enfonce en soi
Qu'on s'immobilise
peu à peu
Comme
dans une chambre noire
On cherche des repères
Reflets
reflexes reflexions
De vieilles impressions
Des rêves des rêves
des rêves
Des révélations
Et quand ça vient
Quand
ça vient on se dit :
Plus on vieillit
Plus on ne sait rien
Les
choses qu’on croyait vraies
Disparaissent
Où donc est la
rivière
Où je plongeais les pieds
Etant
Enfant
Edité le: 21 juin 2006 13:16
Catégorie: chansons (en général), Kaleïdophonies, poeting
07 juin 2006
Vocabulite X
(Nota : ces articles seraient plutôt à
lire dans leur chronologie - en cliquant ici,
ou dans "à retenir", ou dans leur rubrique de catégorie...)
Dans
le même esprit que "muzarder", "Muzée" plutôt que "musée" trop anodin,
trop amusant.
Dans le même ordre que "trérrible", déjà cité, la
"trégédie" - la tragédie est toujours très quelque chose (et surtout, en
tant que genre "dramatyque" toujours très dite).
Dramatyque,
je disais : pour éviter les tics et les tiques.
A l'heure
électronique, j'ai pris l'habitude de signer certains mails "@mitiés" -
pour le côté plastique de "l'arrowbase".
Le
"menoncement" : quand on menace de renoncer.
Le
procastinacteur bien sûr.
Celui qui passe "d'éttape" en "éttape"
: le redoublement du "t" n'étant une étape.
Celui
qui "nonacte" ou qui "nonagit" ses pensées.
Plutôt
que la malédiction, la maldiction - faire comme si tout le malheur du
monde provenait de sa maldiction, de la maldiction de tant de pensées
"nonactées" dans tant de têtes.
Plutôt qu'avenir,
et avant le ravenir déjà dit, revenir à l'à-venir (en tant que mot
invariable, on écrira ainsi des à-venir, jamais de pluriel à l'à-venir
quand on y pense, c'est toute la responsabilité du présent).
Plutôt
que massacre, essayer bassacre, bassacrer.
Nurrir plutôt que que
nourrir (trop proche de mourrir, pourrir etc)
Ivré plutôt que ivre :
ivré à soi-même.
Le travil, le travail tel qu'on le
considère. Le salaireux, comme on dit le taiseux.
Oxydent,
plutôt qu'occident, à certains moments historiques.
Faire
de "souffrir" un verbe du deuxième groupe (pour "Souffrissons", nous
souffrissons, vous souffrissez etc) pour rendre sa part de frissons.
Et
revenir à la vieille orthographe du pluriel de fou : foux (comme poux,
hiboux, cailloux...)
Pareillement AmitiéX, pour le pluriel de
certaines amitiés...
(Assuivre...)
18 juin 2006
Le rêve comme marque de fabrique
Pensée d'une nuit de dimanche. Je ressens, comme beaucoup, la gêne de
n'être pas, de ne pas peser sur le monde. Cela m'a amené quelques fois à
des forfanteries, des fanfaronnades dont je rougis encore à la seule
évocation. (Cela m'a également permis, passant de projet en projet, de
partir de rien pour arriver à des souvenirs, ce qui n'est déjà pas si
mal.) Mais à revenir sur sur mes pas, je m'aperçois combien la
discrétion que j'avais toujours tenue pour une qualité, une élégance
morale, s'accordait mal avec cette quête prenante de celui qui cherche à
peser, à n'être pas sans conséquences, bref, à être. C'est ainsi que
comme beaucoup je me nourris de rêves. De rêves éveillés (ceussent de la
nuit sont si souvent oubliés) qui ne sont pas des lots de consolation,
pas des techniques compensatoires, pas des réécritures a posteriori
d'occasions passées, mais des futurs pluriels impossibles à contenir en
une seule vie - des possibilités, comme après le thème exposé les
variations des possibilités mélodiques explorées par le soliste de jazz.
(Immédiatement, coq à l'âne de ma conscience, me vient à l'esprit ces nanoguitares
inventées par des physiciens, instruments qu'aucune oreille humaine ne
pourra jamais entendre puisque jouant dans des fréquences dix fois
supérieures au 20000 ou 25000Hz fatidiques : ce n'est pas parce qu'on ne
les entend pas qu'ils n'existent pas - comme les rêves ou les hommes
ordinaires, après tout.)
Source
:www.futura-sciences.com
19 juin 2006
Et deux kaleidophones, deux
Une deuxième partition texte... (et bientôt les premiers brouillons sonores dans section podcast du blog...)
Des mots dans le noir
Ça ressemble à
Des mots
dans le noir
Ce que l'on est
Des éclairs de passage
Sur
l'eau de la nuit
Des éclairs de passage
Ce que l'on est
Des
mots dans le noir
Ça ressemble à
Des mots dans le noir
L'amour
enfoui
L'anaphore des regrets
Qui brûle dans la nuit
Et
l'anaphore des regrets
Ça ressemble à
Des mots dans le
noir
Des mots dans le noir
Ce que je suis
Des mots dans le noir
Chuchottés
Ça
ressemble à
La tragédie de la jeunesse
Ce qu'on se dit
L'espoir
au fond de la boîte
Sous un tas
D'autres affaires
Ça
ressemble à
Des mots dans le noir
Des mots dans le noir
Ce
que l'on est
Edité le: 21 juin 2006 13:17
Catégorie: chansons (en général), Kaleïdophonies, poeting
21 juin 2006
Et trois kaleïdophones, trois...
Base d'un kaleîdophone d'un jour comme un autre...
Je ne veux pas d'une vie sans rêves
Je ne veux pas d'une vie
sans musique
Rêver rêver rêver me sert
Le matin à
me mettre debout
Sinon sinon à quoi bon
A quoi bon
Le
matin quand on se réveille
On se retrouve dans le même rêve que
l'hier
Autant avoir fait qu'il soit bon
Sinon c'est un peu
qu'on
n'y peut rien
Vienne le jour sans soleil le jour d'hiver
Divers
d'avant l'été
J'ai mes provisions
De ce qui aurait pu
être
De ce qui aurait pu
Avoir
été
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