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09 novembre 2006
S'il m'en faut 24, accélérer la cadence...
Faute de pouvoir mettre en ligne le second des kaleïdophones "rock", pas
encore suffisamment au point (mais dont la partition texte a déjà été
publié, là)
un texte en cours...
(Une remarque encore : en termes
kaleïdophoniques, nous ne parlons plus de couplets, mais de retours,
plus de refrains, mais d'air. L'air de celui-là (sa structure
obsessionnelle) viendra avec son titre... "Plein jour", donc...
Dans
la salle d’attente je vois
bien qu'elle tremble - elle vibre
Comme
si elle s’apprêtait déjà
A tout faire
disparaître avec elle
La lumière électrique
Dans
l'ampoule nue
Son filament
Finalement
ressemble
à la beauté toute nue
Quand la beauté se ressemble
Et
qu’elle délaisse son modèle
de ciel étoilé
Derrière
son plein jour
La lumière électrique
Dans
l'ampoule nue
ressemble à ma vie
Derrière
son plein jour
vibre tremble bourdonne
Plein jour
Dans
cette salle d’attente
Ciel étoilé
13 novembre 2006
Hieroglyphes
Enfin, et de nouveau, une entrée pour ne rien dire... Pour ceux que les
curiosités intéressent, vous pouvez générer l'écriture phonétique de
votre nom en hiéroglyphes... Le site est ici,
et, plus sérieux, est une excellente source d'information sur l'écriture
de l'égypte ancienne, et sur son histoire... S'il y avait eu le "Lozt
Blog" à cette époque (de fait, j'aime à rêver qu'il a dû avoir son
équivalent dans un quelconque esprit de l'époque du "Chant du harpiste"
par exemple) vous l'auriez vu écrit dans une cartouche comme ceci :
Fascinant
non ? La poésie collective du Net...
16 novembre 2006
La force des choses
Une pochade musicale, avec un texte pessoesque pour ce nouveau kaleïdophone.
J’ai souvent ressenti
Par la force des choses
Un
étouffement
De n’avoir qu’une vie
et
parfois même pas
Je me suis souvent dit
que c’était
comme
d’être enfermé dans une pièce
Quand on entend le
bruit des voisins
Comme d’être enfermé
Alors
qu’on voit par la fenêtre
D’autres pièces
éclairées
parfois mieux rangées
Et parfois moins bien
Tout est
question de chance
Histoire de goût et d’imagination
Il
y a tant de goûts que je suis
bien incapable d’imaginer
Et
ça me manque
J’ai souvent ressenti
Par la force des
choses
Un etouffement
Lorsque les possibilités de vie
Que
je ressens
en moi par la force des choses
Sont infinies
25 novembre 2006
Vocabulite XI
(Nota : ces articles seraient plutôt à
lire dans leur chronologie - en cliquant ici).
Avant
la publication d'une série de brouillons sonores kaleidophoniques,
section podcast,
une petite reprise d'orthographe pour le plaisir d'écrire que le
chantier n'est pas laissé à l'abandon - mais surtout pour signaler la
sortie d'un "Précis de conjugaisons ordinaires"
(Florence Inoué, David Poulard et Guillaume Bannou, aux Ed. Xavier
Barral - La
Ferme du Buisson) - vous vous doutez bien qu'avec un titre pareil je
ne pouvais laisser passer...
C'est
un précis grammatical dont je regrette ne pas avoir eu l'idée comme je
me félicite que d'autres l'aient eue. Vous pourrez ainsi conjuguer
"rouler ma poule", "si n'être soi, être donc son frère", "aller sans
dire", "aller savoir", "fauter de quoi", "miner de rien" à toutes les
personnes et à tous les temps... Nous minons de rien, pas mal non ? Que
nous miniassions de rien ! Bien sûr, c'est de la conjugaison, et nous
nous étions contentés bien souvent de recherches lexicales (quelques
contractions néanmoins "pouvrir" pour pour ouvrir, notre verbe
"assuivre" habituel etc... vous vous en souvenez vous, vous ?)
Peu
de choses à rajouter aujourd'hui : l'anuit (pour nuit blanche), l'appuy
(pour retrouver ce qui manque), l'interdiction d'employer "Fête" au
pluriel avec un déterminé ou un partitif (des fêtes), la recommandation
du même principe pour "espoir" (des espoirs) ou "astre"... Mais
arrêtons-nous de faire autruche, n'autruchons...
(Assuivre...)