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20 août 2005
Fin de mois d'aout
Entre les arrangements à écrire pour Wasa (dont l'enregistrement du disque est finalement reporté à décembre), et mes exercices quotidiens de podcast (m'amusant sans trop de raisons avec les chapitrages de chaptertool), entre mes révisions de japonais et la nécessité de prendre contact avec les musiciens pour préparer les concerts d'automne - peu de temps me restait pour ce blog.J'y reviens.
Avec des notes du fur et à mesure, qu'ordinairement je réserve à mon carnet. Works in progress etc, qui intéresseront qui le veut bien. Fragments du temps qui passe,
en somme.

Au fait connaissez-vous ce site ? Le coffre aux trésors du surréalisme...
21 août 2005
De la différence entre un pétard et un coup de fusil
Pour les pigeons, aucune, qui réagissent indifféremment en s'envolant à l'un ou à l'autre, dans l'inconscience que l'une des explosions leur soit inoffensive, et pas l'autre. Pourtant, il semblerait que les humains réagissent de même - c'est à dire, au bruit ; et qu'on les voie s'agiter de la même façon à des évènements sans conséquences, comme aux autres. Notre cerveau reptilien, dirait l'autre biologiste, le fond animal de prudence sur quoi notre conscience se découpe. Ce 13 juillet là, cependant que je sursautais au bruit d'un pétard qui explosait sur un trottoir à quelques mètres devant moi, et que quelques pigeons prenaient leur envol au plus haut des toits, je me suis souvenu de Montaigne : "Nous ne nous enflons que de vent, et sommes maniés comme les ballons - au rebond" - la peur et la gloire décortiquée en une phrase (ce qui n'a rien changé d'ailleurs à la marche du monde)... N'est-ce pas François ?22 août 2005
Lochu de l'an 10000...
C'est un peu comme le regard à vol d'oiseau, Fernando, ta sagesse cherche à voir les choses de haut... Comme si la vérité ressemblait à ce qui reste après que tout soit désenchanté... Etre plus vieux que vieux, en quelque sorte, ta sagesse... Le Lochu de l'an 10000 de la chanson, tu sais très bien qu'il ne verra plus rien de ce trouble passager de la lumière qu'aura été notre présence : et ce serait cela la vérité ? je me souviens de notre conversation d'hier soir. Etait-elle réelle ? Inutile ? Les mots ne sont pas sans conséquences, et depuis qu'ils se diffusent plus vite, que ça parle plus, la marche du monde... Infimement peut-être... Irrémédiablement, sûrement... Ca a changé. En veux-tu un exemple ? Combien d'histoires d'amours se sont rompues, ou faites, avec l'arrivée du téléphone portable, et des absences de silence, des absences d'absence qu'il a su imposer ? Pour un bébé-éprouvette, combien de bébés-téléphone ? Sinon, toi qui es fan de jazz, regarde ça... Jolie photo non ? (et merci à Isabelle pour le lien)
Lochu d'aujourd'hui
Le cryptogauchisme de François m'a toujours fait rire... Je l'imagine toujours vanter les mérites de la révolution permanente si et seulement si les uns sont aussi respectueux des autres que les japonais des usages dans une file de metro à une heure de pointe. Quant à sa volonté d'espérer par le langage, on en reparlera autour d'un verre. Il y a tant de mots sans conséquences. On se donne bonne conscience comme on peut. Et basta.Merci pour le lien, au fait.
30 août 2005
Le site est ouvert...
Bon, loin des fausses polémiques, le site de l'Homme ordinaire, des chansons de François Loz(e)t, ouvre aujourd'hui, disons, est opérationnel aujourd'hui. Quelques liens encore à compiler pour un faire une plateforme ouverte, et le tour sera joué. Le podblog, pour l'instant cantonné à diffuser et à publier des archives sera bientôt la plateforme de mise en oeuvre d'une fiction sonore au départ destinée à la radio. On va tout tester, postez-nous vos commentaires.
Posté par Estenon à 17:23
Edité le: 15 septembre 2005 9:42
Catégorie: chansons (en général), cinemas, humeurs, Japon, l'Homme Ordinaire, nouvelles, Poeting
Edité le: 15 septembre 2005 9:42
Catégorie: chansons (en général), cinemas, humeurs, Japon, l'Homme Ordinaire, nouvelles, Poeting