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13 septembre 2005
Deux nouveaux widgets...
Les tourbillons gardent toujours un oeil ouvert : une zone de calme...
très vite terrifiante... Souvent à s'y retrouver vient l'idée qu'on
s'agite pour rien... le reste du temps... Mais une fois dit, faut
s'occuper... Alors, ce serait un peu comme mes activités pour mercredi
après-midi pluvieux, ou les coloriages d'un enfant... Une façon donc de
colorier l'ennui en s'occupant de nouveau à ne rien faire : deux
nouveaux gadgets pour
lire nos blogs - et podcasts audio - finis hier soir, pour le plaisir de
perdre son temps...
Bon anniversaire à l'Homme Ordinaire aujourd'hui, qui vient de dépasser ses
quarante ans...
Monsieur Vous Trouverez Mon Jardin Sur Une Nouvelle Planète...
Voilà le type de phrase que j'adore : méthode mnémotechnique qui permet de se souvenir du nom et de l'ordre des planètes dans le système solaire - de la plus proche à la plus lointaine du soleil - l'initiale de chaque mot étant l'initiale de - donc ici - de Mercure, Venus, Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune, Pluton... J'en connaissais une autre, avec un nageur tout mouillé, que j'ai complètement oubliée, et là, l'ordre et le nom des planètes est incapable de m'aider... Le hic, c'est que le candidat provisoire au titre de dixième planète, découvert au cours de l'été, est pour l'instant un simple matricule : 2003-UB313... S'arracher les cheveux pour pouvoir finir la phrase ? Ou se contenter de 2003 points de suspension...
20 septembre 2005
Dazai Osamu, l'air libre...
C'est ainsi, je n'avais jamais fait attention à la multiplicité de sens
de l'expression... "l'air libre"... tout à l'heure, en sortant du métro,
retour à l'air libre... Avais-je vraiment l'air... etc... Ou n'avais-je
que ça... l'air libre... J'ai pensé un temps à la possibilité d'une
chanson... découragé à l'avance... J'ai préféré prendre un café (au
comptoir)... Penser que si toutes les courses du monde ne mettaient
jamais aux prises que deux concurrents, le premier ne serait jamais plus
qu'avant-dernier (ce qui n'est pas très glorieux) et qu'on en finirait
alors avec l'esprit de compétition... Babils, babioles habituels... Mais
tout commence par le langage, chez les animaux du symbole que nous
sommes - et je ne comprends pas pourquoi les partis politiques un peu
responsables ne mettent pas en place des cellules de réflexion sur le
vocabulaire : celui, utilisé à dessein, des compétitions sportives
s'adaptant aux combats politiques - Untel s'est qualifié pour le second
tour, n'atteindra pas la finale etc - qui évacue les idées ; ou celui,
généralisé, de certains journalistes, empruntant au marchand ou chef
d'entreprise son jargon à emballer les gogos... Un catalogue des clichés
débilitant la pensée... Je ne m'y lancerai pas non plus : alors quoi ?
S'il faut se remettre à écrire, mettre en exergue la phrase - superbe -
de
Dazai Osamu dans les "Cent vues du mont Fuji" : faire le choix de la
simplicité - et donc de la brieveté limpide - et retranscrire ses
impressions telles qu'elles - sans trop vouloir les dire...
Magopinaciophiles
Je viens de l'apprendre, les magopinaciophiles ont leur
site - et c'est très drôle. Les magopinaciophiles ? Ce sont les
collectionneurs de tracts et flyers de marabout.Cela a donné des idées.
Avec un peu d'opiniatreté, vous pourrez trouver le
lien qui vous permet d'en générer un automatiquement vous même (un second
générateur permet de créer un tract aléatoire à connotations politiques,
c'est également à voir...) Et cela nous donne ici :
Ainsi, comme le disait Fernando ce matin, tout est vocabulaire (cartes de
crédit exceptées)...
24 septembre 2005
La création du désir
C'est une histoire de patates. Quand Parmentier revint avec ses
tubercules, pas un paysan n'en voulut. On connaît pas, méfiance. Poison
du peuple. Alors, il fit planter un champ, et il posta des gardes tout
autour. Ce que chacun ignorait, c'est que ces "gardes" avaient reçu
ordre de fermer les yeux sur les voleurs. En deux mois il exista
j'imagine un trafic de pommes de terre. Leur interdiction supposée leur
avait donné du prix - comme, dit-on, la rareté fait le prix des choses.
Sauf que je ne sais pas comment interdire les concerts de l'homme ordinaire...
(en n'en parlant plus ?)
30 septembre 2005
La page blanche
On peut toujours faire dans l'obscur, pour faire imaginer la
profondeur... Si ça se trouve l'obscur ça n'est que ça... Laisser le
soin à l'autre d'imaginer... Prendre la pose... Avec de la bonne
volonté, on peut finir par paraître profond... L'incompréhension
valorise... Mais quand même... L'autre jour, beau matin d'automne, avec
une lumière orange, chaude, dans l'air frais. Je me suis dit à moi même
(de façon réflexe, comme lorsqu'on dit, vous avez vu, fait beau temps,
mais alors là pour le coup si ça se trouve c'est vraiment profond, je
veux dire qu'il n'y a peut-etre que cette profondeur là qui existe,
épidermique, chaud, froid, beau et mauvais temps, tout le reste n'étant
qu'imaginaire iceberg enfloué) : "Finalement, le plus difficile à
peindre, c'est la lumière..." Je portais mon fils sur le dos. Il
entendit. Je le sentis un peu perplexe. Puis : - Mais non, Papa, quand
on peint, la lumière c'est la page blanche...
Retour à la
lumière donc.
02 octobre 2005
Le calamar, les profondeurs...
C'est un calamar géant de 15 mètres de long, photographié
récemment par des scientifiques japonais. Un de ces bestiaux dont on
parlait dans les contes sans en avoir jamais vu. Nemo à son poste de
combat... La réalité, plus belle que la fiction... Comment
appellerait-on ce genre de dépassement-là dans nos
vocabulites ? Le "rel", en une seule syllabe, comme on dit le "rêve" - et
parce que "un spécialiste du rel", ou "le sens de la rélité" est plus
drôle à dire que "spécialiste du réel" et "sens de la réalité" ? (posté
en echo à l'interrogation de l'
article précédent, François...)
05 octobre 2005
Me Voilà Tout Mouillé Je Suis Un Nageur Pressé
J'ai parlé (par là) de cette nouvelle planète découverte au cours de l'été... Je m'inquiétais que son nom ne fût qu'un matricule... Et bien ! Non seulement elle s'est vu attribuer un prénom provisoire, mais on lui a trouvé une lune : Xena et sa servante Gabrielle seraient donc les nouveaux astres à intégrer à nos thèmes de naissance. Que cela soit des prénoms péchés (paraît-il) dans une série télévisée est assez révélateur : nos mythologies sont cathodiques - et c'est dire assez que le cathodique est un peu apte à capter le réel. Que cela soit le prénom d'une princesse guerrière est d'assez mauvais goût - mais témoigne de la même façon de notre époque.Pour nous, le problème reste entier : il nous faut toujours trouver une suite à facile à nos phrases mnémotechniques - le X de Xena n'aide pas... "Monsieur Vous Trouverez Mon Jardin Sur Une Nouvelle Planète X..." ou (puisque je m'en souviens maintenant) "Me Voilà Tout Mouillé, Je Suis Un Nageur Pressé X..." Le concours d'élégance est ouvert...

(Xena et Gabrielle, photgraphiées le 20 septembre dernier -
source www.techno-science.net)
17 octobre 2005
Autour de la mélancolie
Il y a en ce moment une exposition autour de la
mélancolie au Grand-Palais. Forcément, j'irai. On m'a tellement
retourné mon tempérament mélancolique comme une claque qu'il faudra bien
en voir la giroflée dans ce grand miroir. Je suis bien sûr pourtant
qu'elle est de ces sentiments les mieux partagés, parfois plus que le
bon sens, et que ceux qui en font le ménage se contentent de la cacher
sous le tapis. A ce propos, deux remarques : pour avoir seulement une
petite chance de n'être pas déçu, peut-être faut-il accepter avoir un
fond mélancolique (et encore, rien n'étant sûr, il vous arrivera
forcément, un jour ou l'autre, d'être heureux). Et puis, la mélancolie
n'a rien à voir avec la tristesse ou le chagrin muet : la tristesse est
un outil d'oppression, parce qu'elle n'est qu'une promesse de plaisirs
destinée à ne rester que promesse, en errance perpetuelle, elle n'est
qu'un système de plaisirs toujours reportés, enserrés, insérés, cravatés
de frais, une galaxie de frustrations étranges, une catégorie
particulière du déceptif rendue d'autant plus sensible qu'à certains
moments il y a cette corde tendue qui vibre aux coins les plus secrets
de l'être, l'émotion brute du plaisir de l'instant. En fin de compte, la
mélancolie permet encore de faire vibrer cet arc secret du plaisir, elle
permet l'humour. Bref : elle libère. Il n'y a pas besoin de preuve pour
cela. Mais je me rappelle d'Apollinaire, il y a un siècle. De sa saison
préférée. De son humour potache. (De ce fantôme de grippe espagnole
qu'est notre grippe aviaire ?)
Encore une post-note : signe de l'époque ? Coïncidences de l'air du temps ? Le
dernier disque de Thiefaine s'appelle "Le scandale mélancolique"...
20 octobre 2005
Le ciel, à travers une vitre cassée
De nouveau, sur la mélancolie... Est-ce quand on commence à appliquer à soi-même ce qu'on reprochait autrefois aux politiques : " N'ayant pu ce qu'ils voulaient, ils ont fait semblant de vouloir ce qu'ils pouvaient"... Et pourtant, le duo qui se dessine pour le mois d'octobre finit par être joyeusement voulu : ça va plus vite, ça parle plus, bien obligé, ça expérimente, plus léger à monter les titres... Alors bien sûr, la machine, l'ordinateur boîte à musique... Ça ne remplace pas les musiciens absents... Mais là encore, se souvenir d'Apollinaire... "Quand l'homme voulut imiter la marche, il inventa la roue qui ne ressemble pas à une jambe... " Naïveté des collages de la musique électronique... Cette sensation d'évidence qu'ont les dessins d'enfant...
01 novembre 2005
Du pouce ou du majeur ?
Les hasards du Web, en pleine nuit... Rassembler les preuves, déceler les indices... Mais pour nous autres, hommes de l'ordinaire, cela revient au même, et on s'en doutait un peu...
03 novembre 2005
Le gant de Möbius
Vous avez remarqué ? Les liens logiques qui existent entre "ordinaire"
et "extraordinaire" ne sont pas ceux d'une simple opposition, comme ceux
existant entre "ombre" et "lumière", ou "oui" et "non". Ils se
rapprocheraient certes de l'inversion, en logique, si l'on n'était pas
en droit de dire que l'ordinaire est inclus dans l'extraordinaire (et
pas uniquement dans la formation du mot), et l'extraordinaire dans
l'ordinaire, très couramment (Ah ! ce miracle courant de l'existence,
cette beauté des choses...) : peut-être alors sont-ce les deux faces
d'un même objet, comme l'intérieur et l'extérieur d'un gant. Et encore :
si et seulement si ce gant dispose des mêmes propriétés topologiques que
le fameux
ruban de Möbius, n'ayant ni dehors ni dedans. Ce serait donc ces
liens géométriques qu'il faudrait décrire, pour comprendre ceux
existants entre "ordinaire" et "extraordinaire". Ou réussir à peindre, à
la Eischer, le "Gant de Möbius" adéquat...
Edité le: 04 novembre 2005 23:24
Catégorie: humeurs, l'Homme Ordinaire, Poeting
24 novembre 2005
Dominique, malgré tout
Je n'ai jamais été "The show must go on", cette
resucée de "la vie continue" et autres clichés du
genre. (Jamais été vraiment petit soldat du spectacle. Occasion de
rencontres, autour de textes, autour de verres, point c'est tout... Si
j'ai tenu à faire les spectacles d'octobre et novembre, même à deux,
lorsque nous nous pensions cinq, avec la prise de risques du son
maigrelet et de la musique lyophilisée d'un ordinateur asthmatique,
c'était bien pour ça...) Mais "The show must go on
"... Cliché d'autant plus cliché que c'est une des premières choses
qu'on apprend, au premier deuil. Bien sûr, pour moi comme pour beaucoup,
le spectacle s'apparente, malgré tout, à une fête, même
mélancolique, et il me faut l'esprit de fête pour oser monter sur scène.
Je voulais qu'à la dernière de l'Homme ordinaire se rassemblent les
musiciens qui ont gravité autour de ce spectacle. Je n'ai pas eu le
temps de les rassembler cette semaine, frappé par la disparition de
Dominique. Et je n'aurais certainement pas eu l'esprit de fête samedi.
Venir faire le beau, c'est déjà suffisamment difficile comme ça - certes
tout dépend du point de départ - et je me contenterai alors du silence
et du spectacle imaginé par les spectateurs qui m'avaient dit vouloir
venir : il sera sans doute meilleur que celui que j'aurais été capable
de donner. Bref : permettez que le "Malgré tout" auquel
j'ai longtemps tenu comme une des seules possibilités théoriques de
faire (et de combattre la catastrophe ambiante) s'efface un instant.
Dominique avait 46 ans. Il est parti dans la fumée de ses clopes et son
travail d'ouvrier à air libre.
12 décembre 2005
Débloguons...
C'est-à-dire, débloquons maintenant que nous en avons le temps, le blog
: après neuf jours passés au
studio de la Frette, à diriger les prises du prochain disque de
Wasaburo (vous en aurez sûrement des echos ici, au fur et à mesure des
mixages qui commencent), le temps revient au rythme ordinaire des jours.
A la rumeur du monde. A l'univers bougeant sous nos pieds. Pour preuve,
cette carte trouvée, qui représente chaque pays du monde
proportionnellement à son nombre d'habitants : des australies
disparaissent, des indes poussent, des canadas s'amenuisent et des
groenlands se volatilisent...
(Et l'on pourrait continuer : Corées en turgescence, Russie retroussée à
l'Oural, Amériques en têtes réduites, Afrique expandue... Etc...)
De toutes façons, pour ce genre de carte, comme pour la vie, ou les rêves, ce
sont les légendes qui sont intéressantes... Non ?
22 décembre 2005
Du plagiat par anticipation...
Les surréalistes, qui ont inventé beaucoup de choses, avaient également,
dans leur recherche de filiation (on se cherche toujours des pères, ne
serait-ce que pour les tuer disaient-ils) avaient également donc, mis au
point un concept que le législateur (qui se penche paraît-il aujourd'hui
sur le droit d'auteur) devrait absolument prendre en compte : celui du
plagiat par anticipation. Ce cas serait avéré par exemple, lorsqu'une
chose pensée, écrite ou dite, se révèle avoir été pensée, écrite ou
dite, avant vous, sans que vous en ayez la moindre possibilité de
connaissance. Serait-ce ce qui m'arrive ? A flâner au hasard des
vitrines du web, je suis tombé sur quelques vers de quelqu'un qui
m'était absolument inconnu,
Georges Perros :
"De vivre rien ne nous console
Mais mourir
nous fait de l'effet
pour un bout de temps je pense"
Ce
qui était déjà suffisamment joli pour s'arrêter... A lire la bio, on le
découvre acteur de la Comédie Française, auteur de chez Gallimard,
breton bref, ce qui n'est déjà pas rien... Et puis, l'oeil est attiré
par le titre d'un recueil de poèmes... "La vie ordinaire
"... d'où sont tirés les vers ci-dessus... Même projet, plus d'un quart
de siècle plus tôt... Non pas "d'héroïser" l'ordinaire, mais de le
rendre à son petit miracle... exister...
10 janvier 2006
L'effet Mozart
Mozart a 250 ans ce mois-ci. Les re-commémorations recommencent. On
reparlera aussi sans doute de l'effet Mozart, légende qui s'est bien
développée depuis Alfred Tomatis. Dans les années 90 on alla jusqu'à
observer que des étudiants en psychologie avaient obtenu des résultats
de 8 ou 9 points plus élevés lors de leur test de QI spatial après
l'écoute de la Sonate pour deux pianos en ré majeur (opus K.448, je vous le conseille) : bref,
la musique du bon Amadeus augmenterait l'intelligence. De fait, il
semblerait plus prosaïquement que ce sont les hautes fréquences qui
stimuleraient le cerveau - ainsi que Tomatis déjà le laissait entendre,
avec son oreille électronique... A bon entendeur, pour les mixeurs...
Note du 28/01/06 : cela voudrait dire, pour reprendre et l'article et
l'illustration de
Futura-sciences (qui par ailleurs vient de lancer son
podcast, plutôt intéressant par ailleurs) qu'un disque de Metallica peut
avoir le même effet qu'une sonate... tant qu'on aime... quand on aime...
Il faudrait en faire un Tee-Shirt...
15 janvier 2006
Voyage au bout de la rue
A propos de Google
Earth : depuis que je l'ai téléchargé, je passe mes soirées à
revisiter le monde. Le monde déjà-vu, c'est-à-dire, où je suis allé,
venu. Je commence par ma rue, à Paris. Je remonte. Je redescends. Je
vois les choses d'en-haut, et les souvenirs eux aussi reviennent,
remontent, d'autant de pays surplombés. Japon, Australie, Grèce,
Portugal, Italie. Texas. Je vous en reparlerais. Du Texas. Ma vie s'est
emplie de ces espaces, de ces vides entre deux lieux. Je me suis raconté
là-dedans. Je m'ellipse, retombe. Je reviens. Quelle drôle d'image, le
décor de sa propre vie vue d'un satellite... On peut même y planter des
drapeaux... des petits aide-mémoires... Je suis passé par ici,
repasserai par là... Furet de soi... On s'y croirait presque...
25 janvier 2006
OGLE 2005
OGLE 2005 ? La première exoplanète tectonique (avec croûte, mais sans
pain de mie) découverte en dehors de notre système solaire... Toujours
ce sens contemporain de la poésie dont nous parlions l'année dernière
ici ou
là... Jugez plutôt : OGLE-2005-BLG-390Lb... Bien sûr, l
'univers est si grand qu'il pourrait y avoir longtemps que les noms de
dieux se sont épuisés, et tous lespersonnages de toutes les
mythologies... Mais OGLE-2005... Je me souviens d'une personne qui me
demandait en passant comment les scientifiques avaient su que la Lune
s'appelait vraiment la Lune... Je m'en étais tiré en lui demandant
comment il avait su que son fils s'appelait comme il l'avait prénommé...
OGLE 2005... Pourquoi pas un numero INSEE, un code APE, un SIRET... tiré
du répertoire "sirènes"...
source
www.techno-science.net)
13 février 2006
Blog du condamné...
Un petit tour par là... C'est le blog d'un homme dans le couloir, condamné à mort depuis vingt ans... et dont le dernier sursis, le 6 fevrier, à quelques heures de son exécution ne garantit pas qu'il soit gracié en mai...
20 février 2006
La musique, la mer, la copie et les plages privées...
La musique, c'est comme la mer. On connaît le refrain. La métaphore.
D'ailleurs si juste. Depuis l'apparition de l'industrie du disque,
c'est-à-dire, des possibilités de reproduction, à l'identique, des
plages et des paysages sonores, s'était mis en place un système qui en
valait bien un autre, où les possibilités d'admiration se monneyaient au
prix de la cire, du vinyle, et finalement du CD. A la fois ticket
d'entrée, et droit de possession, la rondelle. Les maisons de disque
avaient su créer avec cette monnaie des plages privées à leur mesure. On
leur louait le transat. On applaudissait au ressac. Maintenant que la
mer se révèle accessible, gratuite, naturelle après tout si l'on suit la
métaphore, pourquoi ne pas simplement payer le prix du billet de train
qui nous y emmène, à la mer, à la laisse maritime, au paysage spécifique
du découvreur... le principe du forfait... pour préserver les droits du
"créateur"... Le disque, en tant qu'objet, ne disparaîtra pas aussi
vite... Nécessité du concret... peut-être... Mais aussi du "bel objet",
de la carte postale de l'oeuvre écoutée... De la pochette... Une
collection de disque avec pochettes de luxe... oeuvre d'art tout
autant... C'est une idée...
Pour la pétition "Alliance
Public-Artiste" soutenu par l'Adami, la Spedidam et associations de
public, internautes et pas, c'est
ici...Et pour se faire une idée des arguments en cours, suivez le
bandeau... (Pour les autres, c'est sur le site de circonstance du
Ministère, genre "www.lestelechargements.com"...)