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13 septembre 2005

Deux nouveaux widgets...

Les tourbillons gardent toujours un oeil ouvert : une zone de calme... très vite terrifiante... Souvent à s'y retrouver vient l'idée qu'on s'agite pour rien... le reste du temps... Mais une fois dit, faut s'occuper... Alors, ce serait un peu comme mes activités pour mercredi après-midi pluvieux, ou les coloriages d'un enfant... Une façon donc de colorier l'ennui en s'occupant de nouveau à ne rien faire : deux nouveaux gadgets pour lire nos blogs - et podcasts audio - finis hier soir, pour le plaisir de perdre son temps...
lion amoureux
Bon anniversaire à l'Homme Ordinaire aujourd'hui, qui vient de dépasser ses quarante ans...

Posté par Estenon à 9:51
Edité le: 24 septembre 2005 16:39
Catégorie: Chez Camille, humeurs

Monsieur Vous Trouverez Mon Jardin Sur Une Nouvelle Planète...

Voilà le type de phrase que j'adore : méthode mnémotechnique qui permet de se souvenir du nom et de l'ordre des planètes dans le système solaire - de la plus proche à la plus lointaine du soleil - l'initiale de chaque mot étant l'initiale de - donc ici - de Mercure, Venus, Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune, Pluton... J'en connaissais une autre, avec un nageur tout mouillé, que j'ai complètement oubliée, et là, l'ordre et le nom des planètes est incapable de m'aider... Le hic, c'est que le candidat provisoire au titre de dixième planète, découvert au cours de l'été, est pour l'instant un simple matricule : 2003-UB313... S'arracher les cheveux pour pouvoir finir la phrase ? Ou se contenter de 2003 points de suspension...

Posté par Fernando Soares à 17:40
Catégorie: humeurs

20 septembre 2005

Dazai Osamu, l'air libre...

C'est ainsi, je n'avais jamais fait attention à la multiplicité de sens de l'expression... "l'air libre"... tout à l'heure, en sortant du métro, retour à l'air libre... Avais-je vraiment l'air... etc... Ou n'avais-je que ça... l'air libre... J'ai pensé un temps à la possibilité d'une chanson... découragé à l'avance... J'ai préféré prendre un café (au comptoir)... Penser que si toutes les courses du monde ne mettaient jamais aux prises que deux concurrents, le premier ne serait jamais plus qu'avant-dernier (ce qui n'est pas très glorieux) et qu'on en finirait alors avec l'esprit de compétition... Babils, babioles habituels... Mais tout commence par le langage, chez les animaux du symbole que nous sommes - et je ne comprends pas pourquoi les partis politiques un peu responsables ne mettent pas en place des cellules de réflexion sur le vocabulaire : celui, utilisé à dessein, des compétitions sportives s'adaptant aux combats politiques - Untel s'est qualifié pour le second tour, n'atteindra pas la finale etc - qui évacue les idées ; ou celui, généralisé, de certains journalistes, empruntant au marchand ou chef d'entreprise son jargon à emballer les gogos... Un catalogue des clichés débilitant la pensée... Je ne m'y lancerai pas non plus : alors quoi ? S'il faut se remettre à écrire, mettre en exergue la phrase - superbe - de Dazai Osamu dans les "Cent vues du mont Fuji" : faire le choix de la simplicité - et donc de la brieveté limpide - et retranscrire ses impressions telles qu'elles - sans trop vouloir les dire...

Posté par Fernando Soares à 10:26
Edité le: 21 septembre 2005 24:04
Catégorie: humeurs, Japon

Magopinaciophiles

Je viens de l'apprendre, les magopinaciophiles ont leur site - et c'est très drôle. Les magopinaciophiles ? Ce sont les collectionneurs de tracts et flyers de marabout.Cela a donné des idées. Avec un peu d'opiniatreté, vous pourrez trouver le lien qui vous permet d'en générer un automatiquement vous même (un second générateur permet de créer un tract aléatoire à connotations politiques, c'est également à voir...) Et cela nous donne ici :

Ainsi, comme le disait Fernando ce matin, tout est vocabulaire (cartes de crédit exceptées)...

Posté par Estenon à 13:56
Catégorie: humeurs

24 septembre 2005

La création du désir

C'est une histoire de patates. Quand Parmentier revint avec ses tubercules, pas un paysan n'en voulut. On connaît pas, méfiance. Poison du peuple. Alors, il fit planter un champ, et il posta des gardes tout autour. Ce que chacun ignorait, c'est que ces "gardes" avaient reçu ordre de fermer les yeux sur les voleurs. En deux mois il exista j'imagine un trafic de pommes de terre. Leur interdiction supposée leur avait donné du prix - comme, dit-on, la rareté fait le prix des choses.
Sauf que je ne sais pas comment interdire les concerts de l'homme ordinaire... (en n'en parlant plus ?)

Posté par François à 14:52
Edité le: 24 septembre 2005 21:48
Catégorie: humeurs, l'Homme Ordinaire

30 septembre 2005

La page blanche

On peut toujours faire dans l'obscur, pour faire imaginer la profondeur... Si ça se trouve l'obscur ça n'est que ça... Laisser le soin à l'autre d'imaginer... Prendre la pose... Avec de la bonne volonté, on peut finir par paraître profond... L'incompréhension valorise... Mais quand même... L'autre jour, beau matin d'automne, avec une lumière orange, chaude, dans l'air frais. Je me suis dit à moi même (de façon réflexe, comme lorsqu'on dit, vous avez vu, fait beau temps, mais alors là pour le coup si ça se trouve c'est vraiment profond, je veux dire qu'il n'y a peut-etre que cette profondeur là qui existe, épidermique, chaud, froid, beau et mauvais temps, tout le reste n'étant qu'imaginaire iceberg enfloué) : "Finalement, le plus difficile à peindre, c'est la lumière..." Je portais mon fils sur le dos. Il entendit. Je le sentis un peu perplexe. Puis : - Mais non, Papa, quand on peint, la lumière c'est la page blanche...
Retour à la lumière donc.

Posté par Fernando Soares à 11:45
Catégorie: Chez Camille, humeurs

02 octobre 2005

Le calamar, les profondeurs...

 
C'est un calamar géant de 15 mètres de long, photographié récemment par des scientifiques japonais. Un de ces bestiaux dont on parlait dans les contes sans en avoir jamais vu. Nemo à son poste de combat... La réalité, plus belle que la fiction... Comment appellerait-on ce genre de dépassement-là dans nos vocabulites ? Le "rel", en une seule syllabe, comme on dit le "rêve" - et parce que "un spécialiste du rel", ou "le sens de la rélité" est plus drôle à dire que "spécialiste du réel" et "sens de la réalité" ? (posté en echo à l'interrogation de l' article précédent, François...)

Posté par Musil à 14:34
Catégorie: humeurs, Les Animots

05 octobre 2005

Me Voilà Tout Mouillé Je Suis Un Nageur Pressé

J'ai parlé (par ) de cette nouvelle planète découverte au cours de l'été... Je m'inquiétais que son nom ne fût qu'un matricule... Et bien ! Non seulement elle s'est vu attribuer un prénom provisoire, mais on lui a trouvé une lune : Xena et sa servante Gabrielle seraient donc les nouveaux astres à intégrer à nos thèmes de naissance. Que cela soit des prénoms péchés (paraît-il) dans une série télévisée est assez révélateur : nos mythologies sont cathodiques - et c'est dire assez que le cathodique est un peu apte à capter le réel. Que cela soit le prénom d'une princesse guerrière est d'assez mauvais goût - mais témoigne de la même façon de notre époque.
Pour nous, le problème reste entier : il nous faut toujours trouver une suite à facile à nos phrases mnémotechniques - le X de Xena n'aide pas... "Monsieur Vous Trouverez Mon Jardin Sur Une Nouvelle Planète X..." ou (puisque je m'en souviens maintenant) "Me Voilà Tout Mouillé, Je Suis Un Nageur Pressé X..." Le concours d'élégance est ouvert...


(Xena et Gabrielle, photgraphiées le 20 septembre dernier -
source www.techno-science.net)


Posté par Fernando Soares à 15:49
Catégorie: humeurs

17 octobre 2005

Autour de la mélancolie

Il y a en ce moment une exposition autour de la mélancolie au Grand-Palais. Forcément, j'irai. On m'a tellement retourné mon tempérament mélancolique comme une claque qu'il faudra bien en voir la giroflée dans ce grand miroir. Je suis bien sûr pourtant qu'elle est de ces sentiments les mieux partagés, parfois plus que le bon sens, et que ceux qui en font le ménage se contentent de la cacher sous le tapis. A ce propos, deux remarques : pour avoir seulement une petite chance de n'être pas déçu, peut-être faut-il accepter avoir un fond mélancolique (et encore, rien n'étant sûr, il vous arrivera forcément, un jour ou l'autre, d'être heureux). Et puis, la mélancolie n'a rien à voir avec la tristesse ou le chagrin muet : la tristesse est un outil d'oppression, parce qu'elle n'est qu'une promesse de plaisirs destinée à ne rester que promesse, en errance perpetuelle, elle n'est qu'un système de plaisirs toujours reportés, enserrés, insérés, cravatés de frais, une galaxie de frustrations étranges, une catégorie particulière du déceptif rendue d'autant plus sensible qu'à certains moments il y a cette corde tendue qui vibre aux coins les plus secrets de l'être, l'émotion brute du plaisir de l'instant. En fin de compte, la mélancolie permet encore de faire vibrer cet arc secret du plaisir, elle permet l'humour. Bref : elle libère. Il n'y a pas besoin de preuve pour cela. Mais je me rappelle d'Apollinaire, il y a un siècle. De sa saison préférée. De son humour potache. (De ce fantôme de grippe espagnole qu'est notre grippe aviaire ?)


Encore une post-note : signe de l'époque ? Coïncidences de l'air du temps ? Le dernier disque de Thiefaine s'appelle "Le scandale mélancolique"...

Posté par Fernando Soares à 9:37
Catégorie: humeurs

20 octobre 2005

Le ciel, à travers une vitre cassée

De nouveau, sur la mélancolie... Est-ce quand on commence à appliquer à soi-même ce qu'on reprochait autrefois aux politiques : " N'ayant pu ce qu'ils voulaient, ils ont fait semblant de vouloir ce qu'ils pouvaient"... Et pourtant, le duo qui se dessine pour le mois d'octobre finit par être joyeusement voulu : ça va plus vite, ça parle plus, bien obligé, ça expérimente, plus léger à monter les titres... Alors bien sûr, la machine, l'ordinateur boîte à musique... Ça ne remplace pas les musiciens absents... Mais là encore, se souvenir d'Apollinaire... "Quand l'homme voulut imiter la marche, il inventa la roue qui ne ressemble pas à une jambe... " Naïveté des collages de la musique électronique... Cette sensation d'évidence qu'ont les dessins d'enfant...

01 novembre 2005

Du pouce ou du majeur ?



Les hasards du Web, en pleine nuit... Rassembler les preuves, déceler les indices... Mais pour nous autres, hommes de l'ordinaire, cela revient au même, et on s'en doutait un peu...

Posté par Estenon à 13:10
Edité le: 02 novembre 2005 13:55
Catégorie: humeurs

03 novembre 2005

Le gant de Möbius

Vous avez remarqué ? Les liens logiques qui existent entre "ordinaire" et "extraordinaire" ne sont pas ceux d'une simple opposition, comme ceux existant entre "ombre" et "lumière", ou "oui" et "non". Ils se rapprocheraient certes de l'inversion, en logique, si l'on n'était pas en droit de dire que l'ordinaire est inclus dans l'extraordinaire (et pas uniquement dans la formation du mot), et l'extraordinaire dans l'ordinaire, très couramment (Ah ! ce miracle courant de l'existence, cette beauté des choses...) : peut-être alors sont-ce les deux faces d'un même objet, comme l'intérieur et l'extérieur d'un gant. Et encore : si et seulement si ce gant dispose des mêmes propriétés topologiques que le fameux ruban de Möbius, n'ayant ni dehors ni dedans. Ce serait donc ces liens géométriques qu'il faudrait décrire, pour comprendre ceux existants entre "ordinaire" et "extraordinaire". Ou réussir à peindre, à la Eischer, le "Gant de Möbius" adéquat...

Posté par Fernando Soares à 11:23
Edité le: 04 novembre 2005 23:24
Catégorie: humeurs, l'Homme Ordinaire, Poeting

24 novembre 2005

Dominique, malgré tout

Je n'ai jamais été "The show must go on", cette resucée de "la vie continue" et autres clichés du genre. (Jamais été vraiment petit soldat du spectacle. Occasion de rencontres, autour de textes, autour de verres, point c'est tout... Si j'ai tenu à faire les spectacles d'octobre et novembre, même à deux, lorsque nous nous pensions cinq, avec la prise de risques du son maigrelet et de la musique lyophilisée d'un ordinateur asthmatique, c'était bien pour ça...) Mais "The show must go on "... Cliché d'autant plus cliché que c'est une des premières choses qu'on apprend, au premier deuil. Bien sûr, pour moi comme pour beaucoup, le spectacle s'apparente, malgré tout, à une fête, même mélancolique, et il me faut l'esprit de fête pour oser monter sur scène. Je voulais qu'à la dernière de l'Homme ordinaire se rassemblent les musiciens qui ont gravité autour de ce spectacle. Je n'ai pas eu le temps de les rassembler cette semaine, frappé par la disparition de Dominique. Et je n'aurais certainement pas eu l'esprit de fête samedi. Venir faire le beau, c'est déjà suffisamment difficile comme ça - certes tout dépend du point de départ - et je me contenterai alors du silence et du spectacle imaginé par les spectateurs qui m'avaient dit vouloir venir : il sera sans doute meilleur que celui que j'aurais été capable de donner. Bref : permettez que le "Malgré tout" auquel j'ai longtemps tenu comme une des seules possibilités théoriques de faire (et de combattre la catastrophe ambiante) s'efface un instant.
Dominique avait 46 ans. Il est parti dans la fumée de ses clopes et son travail d'ouvrier à air libre.

Posté par François à 10:58
Catégorie: humeurs, l'Homme Ordinaire

12 décembre 2005

Débloguons...

C'est-à-dire, débloquons maintenant que nous en avons le temps, le blog : après neuf jours passés au studio de la Frette, à diriger les prises du prochain disque de Wasaburo (vous en aurez sûrement des echos ici, au fur et à mesure des mixages qui commencent), le temps revient au rythme ordinaire des jours. A la rumeur du monde. A l'univers bougeant sous nos pieds. Pour preuve, cette carte trouvée, qui représente chaque pays du monde proportionnellement à son nombre d'habitants : des australies disparaissent, des indes poussent, des canadas s'amenuisent et des groenlands se volatilisent...
mapmond
(Et l'on pourrait continuer : Corées en turgescence, Russie retroussée à l'Oural, Amériques en têtes réduites, Afrique expandue... Etc...)
De toutes façons, pour ce genre de carte, comme pour la vie, ou les rêves, ce sont les légendes qui sont intéressantes... Non ?

Posté par Estenon à 10:10
Catégorie: humeurs

22 décembre 2005

Du plagiat par anticipation...

Les surréalistes, qui ont inventé beaucoup de choses, avaient également, dans leur recherche de filiation (on se cherche toujours des pères, ne serait-ce que pour les tuer disaient-ils) avaient également donc, mis au point un concept que le législateur (qui se penche paraît-il aujourd'hui sur le droit d'auteur) devrait absolument prendre en compte : celui du plagiat par anticipation. Ce cas serait avéré par exemple, lorsqu'une chose pensée, écrite ou dite, se révèle avoir été pensée, écrite ou dite, avant vous, sans que vous en ayez la moindre possibilité de connaissance. Serait-ce ce qui m'arrive ? A flâner au hasard des vitrines du web, je suis tombé sur quelques vers de quelqu'un qui m'était absolument inconnu, Georges Perros :
"De vivre rien ne nous console
Mais mourir nous fait de l'effet
pour un bout de temps je pense
"
Ce qui était déjà suffisamment joli pour s'arrêter... A lire la bio, on le découvre acteur de la Comédie Française, auteur de chez Gallimard, breton bref, ce qui n'est déjà pas rien... Et puis, l'oeil est attiré par le titre d'un recueil de poèmes... "La vie ordinaire "... d'où sont tirés les vers ci-dessus... Même projet, plus d'un quart de siècle plus tôt... Non pas "d'héroïser" l'ordinaire, mais de le rendre à son petit miracle... exister...

Posté par Fernando Soares à 9:25
Catégorie: humeurs, l'Homme Ordinaire, Poeting

10 janvier 2006

L'effet Mozart

Mozart a 250 ans ce mois-ci. Les re-commémorations recommencent. On reparlera aussi sans doute de l'effet Mozart, légende qui s'est bien développée depuis Alfred Tomatis. Dans les années 90 on alla jusqu'à observer que des étudiants en psychologie avaient obtenu des résultats de 8 ou 9 points plus élevés lors de leur test de QI spatial après l'écoute de la Sonate pour deux pianos en ré majeur (opus K.448, je vous le conseille) : bref, la musique du bon Amadeus augmenterait l'intelligence. De fait, il semblerait plus prosaïquement que ce sont les hautes fréquences qui stimuleraient le cerveau - ainsi que Tomatis déjà le laissait entendre, avec son oreille électronique... A bon entendeur, pour les mixeurs...
Note du 28/01/06 : cela voudrait dire, pour reprendre et l'article et l'illustration de Futura-sciences (qui par ailleurs vient de lancer son podcast, plutôt intéressant par ailleurs) qu'un disque de Metallica peut avoir le même effet qu'une sonate... tant qu'on aime... quand on aime...

Il faudrait en faire un Tee-Shirt...

Posté par Fernando Soares à 15:08
Edité le: 30 janvier 2006 19:08
Catégorie: humeurs

15 janvier 2006

Voyage au bout de la rue

A propos de Google Earth : depuis que je l'ai téléchargé, je passe mes soirées à revisiter le monde. Le monde déjà-vu, c'est-à-dire, où je suis allé, venu. Je commence par ma rue, à Paris. Je remonte. Je redescends. Je vois les choses d'en-haut, et les souvenirs eux aussi reviennent, remontent, d'autant de pays surplombés. Japon, Australie, Grèce, Portugal, Italie. Texas. Je vous en reparlerais. Du Texas. Ma vie s'est emplie de ces espaces, de ces vides entre deux lieux. Je me suis raconté là-dedans. Je m'ellipse, retombe. Je reviens. Quelle drôle d'image, le décor de sa propre vie vue d'un satellite... On peut même y planter des drapeaux... des petits aide-mémoires... Je suis passé par ici, repasserai par là... Furet de soi... On s'y croirait presque...
Paris  

Posté par Fernando Soares à 16:56
Catégorie: humeurs

25 janvier 2006

OGLE 2005

OGLE 2005 ? La première exoplanète tectonique (avec croûte, mais sans pain de mie) découverte en dehors de notre système solaire... Toujours ce sens contemporain de la poésie dont nous parlions l'année dernière ici ou ... Jugez plutôt : OGLE-2005-BLG-390Lb... Bien sûr, l 'univers est si grand qu'il pourrait y avoir longtemps que les noms de dieux se sont épuisés, et tous lespersonnages de toutes les mythologies... Mais OGLE-2005... Je me souviens d'une personne qui me demandait en passant comment les scientifiques avaient su que la Lune s'appelait vraiment la Lune... Je m'en étais tiré en lui demandant comment il avait su que son fils s'appelait comme il l'avait prénommé... OGLE 2005... Pourquoi pas un numero INSEE, un code APE, un SIRET... tiré du répertoire "sirènes"...

source www.techno-science.net)

Posté par Michel de M. à 15:55
Edité le: 24 février 2006 18:22
Catégorie: humeurs, Poeting

13 février 2006

Blog du condamné...

Un petit tour par ... C'est le blog d'un homme dans le couloir, condamné à mort depuis vingt ans... et dont le dernier sursis, le 6 fevrier, à quelques heures de son exécution ne garantit pas qu'il soit gracié en mai...

Posté par Fernando Soares à 14:15
Catégorie: humeurs

20 février 2006

La musique, la mer, la copie et les plages privées...

La musique, c'est comme la mer. On connaît le refrain. La métaphore. D'ailleurs si juste. Depuis l'apparition de l'industrie du disque, c'est-à-dire, des possibilités de reproduction, à l'identique, des plages et des paysages sonores, s'était mis en place un système qui en valait bien un autre, où les possibilités d'admiration se monneyaient au prix de la cire, du vinyle, et finalement du CD. A la fois ticket d'entrée, et droit de possession, la rondelle. Les maisons de disque avaient su créer avec cette monnaie des plages privées à leur mesure. On leur louait le transat. On applaudissait au ressac. Maintenant que la mer se révèle accessible, gratuite, naturelle après tout si l'on suit la métaphore, pourquoi ne pas simplement payer le prix du billet de train qui nous y emmène, à la mer, à la laisse maritime, au paysage spécifique du découvreur... le principe du forfait... pour préserver les droits du "créateur"... Le disque, en tant qu'objet, ne disparaîtra pas aussi vite... Nécessité du concret... peut-être... Mais aussi du "bel objet", de la carte postale de l'oeuvre écoutée... De la pochette... Une collection de disque avec pochettes de luxe... oeuvre d'art tout autant... C'est une idée...
Pour la pétition "Alliance Public-Artiste" soutenu par l'Adami, la Spedidam et associations de public, internautes et pas, c'est ici...Et pour se faire une idée des arguments en cours, suivez le bandeau... (Pour les autres, c'est sur le site de circonstance du Ministère, genre "www.lestelechargements.com"...)



Posté par Estenon à 9:16
Edité le: 24 février 2006 18:18
Catégorie: chansons (en général), humeurs