« nouvelles | Page principale

16 avril 2005

Une entrée vers le passé

Petite image enregistrée l'été 1934 par André Breton...

Posté par François à 9:54
Catégorie: humeurs, Poeting

08 mai 2005

Qu'est-ce que le Poeting ?

Ce serait une sorte de Pop-art désespéré d'un temps où le banquier a remplacé le mage, le marchand le curé, le publicitaire l'artiste (mais les substitutions sont plus nombreuses encore : le journaliste le philosophe, le médecin le confesseur, le comédien le politique, la parcelle de consommateur l'individu ; et plus microscopique parfois : la variété a remplacé la chanson; et parfois alternativement bénéfique : voir la place du scientifique; l'inventaire à dresser de ces glissements et substitutions serait d'ailleurs éminemment souhaitable - et fera peut-être l'objet, une fois le comité de réflexion mis en place, d'une communication ultérieure) - Quant au Poeting lui-même, il n'est que la forme (parodique, mais parodie d'une parodie, donc redressée) du Marketing. Les différentes formes d'actions du Poeting - en vue du rétablissement (terme à n'envisager que sous son angle gymnaste) des formes archaïques parodiées par l'actualité seraient alors : - Détournement systématique des affichages publicitaires urbains (rues, métro etc) par autocollants, pochoirs ou graffitis élaborés - pour plasticiens, photographes, individualistes divers (voir PPH) - Détournement systématique des gingles, slogans et spots publicitaires, génériques "d'informations" TV, etc - pour musiciens, littéraires divers (voir Freebids, Fisherprice Jim, HappyChristmas et Loztintown, muses à ouïr- et plus si affinités) - Création de chansons à l?emporte-pièce selon le principe économique de la répétition et du sentiment préfabriqué (modèle Printemps-Hiver du « On est jeunes on est beaux mais elle ne m?aime plus ») - Créations de comités de vigilance sur les substitutions journalistiques opérées sur le langage (dangerosité pour risque, balkanisations diverses, anglicismes des classes dominantes etc) - Création de films (et scénarios improbables) les plus pauvres possibles (ce qui n'est pas difficile) sur les modèles rigoureux des scénarios-catastrophes-happy-end en one-line-shot à l'américaine (Comité Why not ?) - Créations de comités individualistes (mais le terme n'est pas défini) sur les combats locaux et la géographie institutionnelle localement polluante (pourquoi pas une cellule montpelliéraine ? lilloise ? brestoise ? new-yorkaise ? moscovite ? tokyoïte ? satellitaire ? arborescence d'internautilus ?). - Actions commandos dans les cinémas (distribution de sifflets à roulette pendant les pubs, pancartes réclamant des courts-métrages ou un retour aux attractions : prestidigitateurs et dresseurs d'otaries). - Enquêtes sur les cahiers des charges des divers décideurs d'expressions. - Et autres Manifestations de rue pour rien (slogans improvisés, La poésie n'est pas une marchandise (ce dont personne ne doute puisque ça ne se vend pas), La beauté c'est dégueulasse etc) - (A l'occasion, créations d'émissions de radio sur ces manifestations). - Création de vidéos non marchandes sur les espaces videos publicitaires urbains (cf. Command N de Tokyo) : DJ video des caméras de télésurveillance (par exemple) - Affiliations aux pataphysiciens désoccultés et à la confédération paysanne urbaine. - Et si rien n'en sort, élaboration d'un livret d'opéra faisant l'éloge de la paresse. On me dira que le poeting est la suite virtuelle du néogrotesque. Oui et non. Car le Poeting est à faire (le néogrotesque à subir). Et c'est donc un indéfini. Comme dit l'autre "(...) là où ne s'est pas encore produite une canalisation en éléments nerveux, encore moins une concentration des éléments nerveux en un système, il y a quelque chose d'où sortiront, par voie de dédoublement, et le réflexe et le volontaire, quelque chose qui n'a ni la précision mécanique du premier ni les hésitations intelligentes du second, mais qui, participant à une dose infinitésimale de l'un et de l'autre, est une réaction simplement indécise et par conséquent déjà vaguement consciente." Voilà : tout est dit, et tout le reste est le charabia de gens qui ne savent pas boire. Saluons donc les dieux et que bénies soient les oreilles qui écouteraient cet email au passage?
Posté par Estenon à 15:39
Edité le: 08 mai 2005 16:00
Catégorie: Poeting

30 août 2005

Le site est ouvert...

Bon, loin des fausses polémiques, le site de l'Homme ordinaire, des chansons de François Loz(e)t, ouvre aujourd'hui, disons, est opérationnel aujourd'hui. Quelques liens encore à compiler pour un faire une plateforme ouverte, et le tour sera joué. Le podblog, pour l'instant cantonné à diffuser et à publier des archives sera bientôt la plateforme de mise en oeuvre d'une fiction sonore au départ destinée à la radio. On va tout tester, postez-nous vos commentaires.
Posté par Estenon à 17:23
Edité le: 15 septembre 2005 9:42
Catégorie: chansons (en général), cinemas, humeurs, Japon, l'Homme Ordinaire, nouvelles, Poeting

03 novembre 2005

Le gant de Möbius

Vous avez remarqué ? Les liens logiques qui existent entre "ordinaire" et "extraordinaire" ne sont pas ceux d'une simple opposition, comme ceux existant entre "ombre" et "lumière", ou "oui" et "non". Ils se rapprocheraient certes de l'inversion, en logique, si l'on n'était pas en droit de dire que l'ordinaire est inclus dans l'extraordinaire (et pas uniquement dans la formation du mot), et l'extraordinaire dans l'ordinaire, très couramment (Ah ! ce miracle courant de l'existence, cette beauté des choses...) : peut-être alors sont-ce les deux faces d'un même objet, comme l'intérieur et l'extérieur d'un gant. Et encore : si et seulement si ce gant dispose des mêmes propriétés topologiques que le fameux ruban de Möbius, n'ayant ni dehors ni dedans. Ce serait donc ces liens géométriques qu'il faudrait décrire, pour comprendre ceux existants entre "ordinaire" et "extraordinaire". Ou réussir à peindre, à la Eischer, le "Gant de Möbius" adéquat...

Posté par Fernando Soares à 11:23
Edité le: 04 novembre 2005 23:24
Catégorie: humeurs, l'Homme Ordinaire, Poeting

22 décembre 2005

Du plagiat par anticipation...

Les surréalistes, qui ont inventé beaucoup de choses, avaient également, dans leur recherche de filiation (on se cherche toujours des pères, ne serait-ce que pour les tuer disaient-ils) avaient également donc, mis au point un concept que le législateur (qui se penche paraît-il aujourd'hui sur le droit d'auteur) devrait absolument prendre en compte : celui du plagiat par anticipation. Ce cas serait avéré par exemple, lorsqu'une chose pensée, écrite ou dite, se révèle avoir été pensée, écrite ou dite, avant vous, sans que vous en ayez la moindre possibilité de connaissance. Serait-ce ce qui m'arrive ? A flâner au hasard des vitrines du web, je suis tombé sur quelques vers de quelqu'un qui m'était absolument inconnu, Georges Perros :
"De vivre rien ne nous console
Mais mourir nous fait de l'effet
pour un bout de temps je pense
"
Ce qui était déjà suffisamment joli pour s'arrêter... A lire la bio, on le découvre acteur de la Comédie Française, auteur de chez Gallimard, breton bref, ce qui n'est déjà pas rien... Et puis, l'oeil est attiré par le titre d'un recueil de poèmes... "La vie ordinaire "... d'où sont tirés les vers ci-dessus... Même projet, plus d'un quart de siècle plus tôt... Non pas "d'héroïser" l'ordinaire, mais de le rendre à son petit miracle... exister...

Posté par Fernando Soares à 9:25
Catégorie: humeurs, l'Homme Ordinaire, Poeting

25 janvier 2006

OGLE 2005

OGLE 2005 ? La première exoplanète tectonique (avec croûte, mais sans pain de mie) découverte en dehors de notre système solaire... Toujours ce sens contemporain de la poésie dont nous parlions l'année dernière ici ou ... Jugez plutôt : OGLE-2005-BLG-390Lb... Bien sûr, l 'univers est si grand qu'il pourrait y avoir longtemps que les noms de dieux se sont épuisés, et tous lespersonnages de toutes les mythologies... Mais OGLE-2005... Je me souviens d'une personne qui me demandait en passant comment les scientifiques avaient su que la Lune s'appelait vraiment la Lune... Je m'en étais tiré en lui demandant comment il avait su que son fils s'appelait comme il l'avait prénommé... OGLE 2005... Pourquoi pas un numero INSEE, un code APE, un SIRET... tiré du répertoire "sirènes"...

source www.techno-science.net)

Posté par Michel de M. à 15:55
Edité le: 24 février 2006 18:22
Catégorie: humeurs, Poeting