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01 novembre 2005
Du pouce ou du majeur ?
Les hasards du Web, en pleine nuit... Rassembler les preuves, déceler les indices... Mais pour nous autres, hommes de l'ordinaire, cela revient au même, et on s'en doutait un peu...
02 novembre 2005
Re-deux, heureux ?
Comme chaque semaine maintenant, des nouvelles du spectacle de demain : contrairement aux prévisions les plus optimistes, qui commençaient à nous voir repeupler notre univers musical avec des musiciens dès le début de ce mois, nous ne serons à nouveau que deux - à 20h45, le trois novembre. Pour me faire pardonner ce contre-temps, je travaille pour vous fournir demain au moins une chanson inédite... Histoire d'enrichir l'expérience... Pour le reste, je vous assure une formule complète à la fin du mois, au Connétable...03 novembre 2005
Le gant de Möbius
Vous avez remarqué ? Les liens logiques qui existent entre "ordinaire"
et "extraordinaire" ne sont pas ceux d'une simple opposition, comme ceux
existant entre "ombre" et "lumière", ou "oui" et "non". Ils se
rapprocheraient certes de l'inversion, en logique, si l'on n'était pas
en droit de dire que l'ordinaire est inclus dans l'extraordinaire (et
pas uniquement dans la formation du mot), et l'extraordinaire dans
l'ordinaire, très couramment (Ah ! ce miracle courant de l'existence,
cette beauté des choses...) : peut-être alors sont-ce les deux faces
d'un même objet, comme l'intérieur et l'extérieur d'un gant. Et encore :
si et seulement si ce gant dispose des mêmes propriétés topologiques que
le fameux
ruban de Möbius, n'ayant ni dehors ni dedans. Ce serait donc ces
liens géométriques qu'il faudrait décrire, pour comprendre ceux
existants entre "ordinaire" et "extraordinaire". Ou réussir à peindre, à
la Eischer, le "Gant de Möbius" adéquat...
Edité le: 04 novembre 2005 23:24
Catégorie: humeurs, l'Homme Ordinaire, Poeting
04 novembre 2005
Co-occurence...
Le 10 novembre, je sais bien, c'est un soir Homme ordinaire (François
Lozt, Alexis Drossos) au Connétable... Mais vous voilà devant l'embarras
du choix... C'est aussi une soirée Lala (Julie Gasnier-Daniel
Valdenaire) sur la péniche Antipode... Lala, on les aime bien... Ils
viennent d'enregistrer pour une compil du copain Ignatus, avec Albin de
la Simone et JP Nataf en invités de luxe... Je vous laisse ici leur
flyer, et un extrait de titre... Histoire de découvrir ce que la chanson
a de beau quand elle se cherche de nouvelles voi(e)x..
14 novembre 2005
Rêver sous l'arbre
Ou le rêve de dessous de l'arbre : "Yume no ki no shita de"... Une chanson estivale... Rendez-vous sous l'orme... Et la raison du peu de blog de la semaine passée : les pré-enregistrements du disque de Wasaburo Fukuda ont commencé. Il fallait que tout soit fini pour ce soir : c'est fait. Une petite mise à plat, pour la seule chanson chantée en japonais des quatre titres déjà enregistrés. Pré-écoute, avant les séances d'enregistrement de début décembre...
24 novembre 2005
Dominique, malgré tout
Je n'ai jamais été "The show must go on", cette
resucée de "la vie continue" et autres clichés du
genre. (Jamais été vraiment petit soldat du spectacle. Occasion de
rencontres, autour de textes, autour de verres, point c'est tout... Si
j'ai tenu à faire les spectacles d'octobre et novembre, même à deux,
lorsque nous nous pensions cinq, avec la prise de risques du son
maigrelet et de la musique lyophilisée d'un ordinateur asthmatique,
c'était bien pour ça...) Mais "The show must go on
"... Cliché d'autant plus cliché que c'est une des premières choses
qu'on apprend, au premier deuil. Bien sûr, pour moi comme pour beaucoup,
le spectacle s'apparente, malgré tout, à une fête, même
mélancolique, et il me faut l'esprit de fête pour oser monter sur scène.
Je voulais qu'à la dernière de l'Homme ordinaire se rassemblent les
musiciens qui ont gravité autour de ce spectacle. Je n'ai pas eu le
temps de les rassembler cette semaine, frappé par la disparition de
Dominique. Et je n'aurais certainement pas eu l'esprit de fête samedi.
Venir faire le beau, c'est déjà suffisamment difficile comme ça - certes
tout dépend du point de départ - et je me contenterai alors du silence
et du spectacle imaginé par les spectateurs qui m'avaient dit vouloir
venir : il sera sans doute meilleur que celui que j'aurais été capable
de donner. Bref : permettez que le "Malgré tout" auquel
j'ai longtemps tenu comme une des seules possibilités théoriques de
faire (et de combattre la catastrophe ambiante) s'efface un instant.
Dominique avait 46 ans. Il est parti dans la fumée de ses clopes et son
travail d'ouvrier à air libre.