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13 septembre 2005

Deux nouveaux widgets...

Les tourbillons gardent toujours un oeil ouvert : une zone de calme... très vite terrifiante... Souvent à s'y retrouver vient l'idée qu'on s'agite pour rien... le reste du temps... Mais une fois dit, faut s'occuper... Alors, ce serait un peu comme mes activités pour mercredi après-midi pluvieux, ou les coloriages d'un enfant... Une façon donc de colorier l'ennui en s'occupant de nouveau à ne rien faire : deux nouveaux gadgets pour lire nos blogs - et podcasts audio - finis hier soir, pour le plaisir de perdre son temps...
lion amoureux
Bon anniversaire à l'Homme Ordinaire aujourd'hui, qui vient de dépasser ses quarante ans...

Posté par Estenon à 9:51
Edité le: 24 septembre 2005 16:39
Catégorie: Chez Camille, humeurs

24 septembre 2005

Vocabulite V

(Nota : ces articles seraient plutôt à lire dans leur chronologie - en cliquant ici, ou dans "à retenir", ou dans leur rubrique de catégorie...)

Toujours cette articulation du sens au son.
Notre langue de volière.
C'est vraiment curilleux.
Continuons.
La compététévité (remplaçant compétitivité, la compet est évitée).
Le ravenir - pour formuler en un seul mot l'éternel retour.
Operera - pour opéra, pour faire sonner oeuvre, opus, opération, mais surtout l'interprétation qui de chaque oeuvre musicale reste toujours nécessaire, reste toujours un devenir. Ex : hier soir, je suis allé à l'operera.
Vobra - pour bravo, en verlan, vos bras donc.
Solisitude (entre solitude et sollicitude, il n'y a qu'un si...)
Les marcoeurs de gène éthique : type de transformation à éviter. Les animots ne sont pas uniquement des jeux de mots.


(Assuivre toujours...)

Posté par Musil à 16:31
Edité le: 24 septembre 2005 19:13
Catégorie: Chez Camille, Les Animots

30 septembre 2005

La page blanche

On peut toujours faire dans l'obscur, pour faire imaginer la profondeur... Si ça se trouve l'obscur ça n'est que ça... Laisser le soin à l'autre d'imaginer... Prendre la pose... Avec de la bonne volonté, on peut finir par paraître profond... L'incompréhension valorise... Mais quand même... L'autre jour, beau matin d'automne, avec une lumière orange, chaude, dans l'air frais. Je me suis dit à moi même (de façon réflexe, comme lorsqu'on dit, vous avez vu, fait beau temps, mais alors là pour le coup si ça se trouve c'est vraiment profond, je veux dire qu'il n'y a peut-etre que cette profondeur là qui existe, épidermique, chaud, froid, beau et mauvais temps, tout le reste n'étant qu'imaginaire iceberg enfloué) : "Finalement, le plus difficile à peindre, c'est la lumière..." Je portais mon fils sur le dos. Il entendit. Je le sentis un peu perplexe. Puis : - Mais non, Papa, quand on peint, la lumière c'est la page blanche...
Retour à la lumière donc.

Posté par Fernando Soares à 11:45
Catégorie: Chez Camille, humeurs

20 octobre 2005

Le ciel, à travers une vitre cassée

De nouveau, sur la mélancolie... Est-ce quand on commence à appliquer à soi-même ce qu'on reprochait autrefois aux politiques : " N'ayant pu ce qu'ils voulaient, ils ont fait semblant de vouloir ce qu'ils pouvaient"... Et pourtant, le duo qui se dessine pour le mois d'octobre finit par être joyeusement voulu : ça va plus vite, ça parle plus, bien obligé, ça expérimente, plus léger à monter les titres... Alors bien sûr, la machine, l'ordinateur boîte à musique... Ça ne remplace pas les musiciens absents... Mais là encore, se souvenir d'Apollinaire... "Quand l'homme voulut imiter la marche, il inventa la roue qui ne ressemble pas à une jambe... " Naïveté des collages de la musique électronique... Cette sensation d'évidence qu'ont les dessins d'enfant...

30 octobre 2005

L'heure d'hiver, et divers...

Inaugurons une nouvelle rubrique avec l'heure d'hiver. Une rubrique de découverte chanson, ou de réflexions autour de la chanson. Aujourd'hui, avec le décalage horaire, une découverte nocturne, le poème "Beautiful ground" chanté (et typographié) du groupe californien " Grandaddy"... Bonne écoute !
Papassoulapluie  

Posté par Estenon à 12:38
Edité le: 31 octobre 2005 16:19
Catégorie: chansons (en général), Chez Camille

17 décembre 2005

Vocabulite VIII

(Nota : ces articles seraient plutôt à lire dans leur chronologie - en cliquant ici, ou dans "à retenir", ou dans leur rubrique de catégorie...)
Où en étions-nous ? Vraisemblablement nous avions dépassé les interdiquations (soit les indications d'interdiction, ou les problèmes, les équations qu'une interdiction pose toujours).
Le silance, avec le a de l'absence - ou de l'ab-sens aussi.
Et pareillement, l'expériance (pour les expériences heureuses).
Parfois, on se roparle : après une colère, une rupture, on se roparle, on se renvoie des paroles. Se roparler donc.
Les décruteurs existent, par les temps qui courrent, ils doivent exister.
Les surscrutateurs aussi : scrutateurs de superstructures "théroriques" ou "sauciologiques"... (A répéter très vite, le plus longtemps possible : surscrutateurs, surscrutateurs etc...)
Startégiques : c'était le cas de la guerre des étoiles, dans les années quatre-vingt. Le concept reviendra. Gardons-le au chaud.
Intercessant : quand il est intéressant de cesser, c'est très intercessant.
Plutôt que le souci : la grignotte. (Comme ça. Pour le plaisir du mot, et pour lui enlever sa connotation florale).
La phlème (pour rajouter une langueur un peu médicale à la flème).
Pour musarder : avec le z de l'itinéraire en zigzag qui caractérise souvent cette action, muzardons donc.

la vache !

(Assuivre, toujours...)

Posté par Musil à 11:49
Catégorie: Chez Camille, Les Animots