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10 mai 2007
SI dur d'être doux...
En attendant d'être de retour sur les sentes ardues de la création
solitaire (j'aime ces images à la con, métaphores archaiques, termes
rares et rimes tirées du dictionnaire dédié - c'est mon côté
nouvelle variété française), une première piqure de rappel, à renouveler
chaque semaine jusqu'à lassitude, sur ce que fut mai 68 - par
l'illustration : affiches, graffitis, photos... Pour moi qui ne l'ai pas
vraiment connu, et qui ai tant d'années maugréé après le comportement de
cette génération plus nombreuse que la mienne qui s'était si massivement
assise, la bonne conscience en plus (voir le livre de Guy Hocquenghem "Lettre
ouverte à ceux qui sont passés du col Mao au Rotary") mai
68, sa jeunesse, sa liberté, sa musique, ses désirs, a toujours été bien
plus passionnante que la musique boite à rythme et petit bras apparue
avec les années 80. Que cette saison-là puisse encore faire débat est
vraiment étonnant - témoignant toujours du rendez-vous pris avec
l'avenir, ce printemps là, un printemps qui certes ne révolutionna rien
- sinon l'habitude tranquille de la docilité ordinaire (encore une image
à garder). Cliquez pour agrandir :