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25 septembre 2005

N.F.F.N.S.N.C

Vous vouliez jouer sur les initiales ? N.F.F.N.S.N.C ? Les tentatives d'un bègue à dire S.N.C.F ? Non. Quoiqu'à chaque fois maintenant forcément j'y pense... "Non Fui, Fui, Non Sum, Non Curo " - rapidement noté N.F.F.N.S.N.C - c'était inscrit sur quelques cippes de cimetière, à Rome, pour certains sceptiques ou hérétiques à la notion d'âme... "Je n'étais pas, j'ai été, je ne suis plus, et je m'en fous"... En résumé adapté traduit grosso modo... Une inscription joyeuse en somme... Pas de revenants lamentables à apaiser... Pas de tragédie du cycle... Pas de mécanique à malheur et de deuils à refourguer... Ce qui n'est plus n'a plus conscience d'être... Au rebours du langage... Il y a quatre ans, toujours dans ce recueil de nouvelles, il y avait celle-ci dont le titre avait été emprunté à une phrase de Gombrovitch dans son journal "Rien, rien au-dessus de ma tête, à part cette infinité qui galope. " Cette-fois ci, dans ce café-là, L'Espérance, ce n'était plus un faux Diderot qui s'y collait (voir l'article du 14/09), mais un prétendu Kafka - un exercice de style, un faux polar, résolu par un coup de dés, autour d'un canard chieur qui manque, d'un deuil qu'on se refile comme un furet - d'un automatisme des êtres et de l'amour... "Rien d'autre rien"... Pour le lire, le rien, c'est toujours aussi simple, cliquez sur sa couverture, et la nouveulette cherera...
 

Posté par Michel de M. à 12:04
Edité le: 04 mars 2006 12:15
Catégorie: nouvelles

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